Le thème que nous allons aborder est l'apprentissage de la lecture. Pour cela, nous disposons d'une circulaire du ministre de l'Éducation nationale du 3 janvier 2006, Gilles de Robien. Nous avons également un article du Monde de l'éducation, paru en novembre 2004, avec un débat entre Marc Le Bris, instituteur, et Roland Goignoux, directeur d'un laboratoire de recherche sur l'enseignement.
Dans cette circulaire, il nous est expliqué qu'à l'école maternelle, l'enfant commence à avoir une approche de la lecture, grâce aux sons et aux lettres. Quand il entre en CP, l'enfant apprend à lire grâce au décodage et à l'identification des mots. L'enfant doit identifier les sons et doit les relier aux lettres et groupes de lettres. Il assemblera des lettres, des syllabes puis des mots qui seront assimilés à sa mémoire auditive. Pour cela, il devra s'entrainer avec la copie et la dictée. Ce processus d'apprentissage doit être automatique. En outre, il devra créer un lexique orthographique mental qui s'agrandira au fur et à mesure de son apprentissage. Les maîtres doivent éviter une méthode consistant à mémoriser le mot sans reconnaitre la liaison entre les lettres et les sons (une méthode globale). L'enfant doit déchiffrer les mots et les comprendre, les orthographier correctement. Il passera de la lecture des mots, à la lecture de phrases puis de textes. L'enfant doit lire et écrire 2 à 3 heures par jour ainsi qu'apprendre 2 à 3 mots par jour. Une évaluation en CE1est nécessaire afin d'analyser les difficultés des élèves. Ainsi, les élèves en difficulté pourront bénéficier d'une aide adaptée. Les maîtres doivent être formés correctement afin d'enseigner de façon significative aux enfants. Les parents doivent être tenus au courant du projet pédagogique. Et peuvent apporter une aide à l'apprentissage de la lecture. Les éditeurs de matériel pédagogique ainsi que les gestionnaires de dispositif de formation à distance ont un rôle essentiel dans cet apprentissage. En conclusion, l'apprentissage de la lecture est l'affaire de tous.
[...] Ceux-ci doivent contribuer à l'apprentissage de leurs enfants. Dans le cadre de mon stage, en CM1, j'ai pu assister à des séances de lecture à voix haute. J'ai remarqué que de nombreux élèves ont des difficultés à lire par manque d'entrainement. Ils hésitent sur les mots, ou se trompent complètement. Mais j'ai l'exemple d'un enfant, Julien, qui avait des difficultés et qui a réellement progressé, en lisant chez lui. Nous comprenons ici le rôle primordial des parents, car Julien lit à voix haute chez lui (il lit le journal, par exemple), avec ses parents. [...]
[...] Ainsi, les élèves en difficulté pourront bénéficier d'une aide adaptée. Les maîtres doivent être formés correctement afin d'enseigner de façon significative aux enfants. Les parents doivent être tenus au courant du projet pédagogique. Et peuvent apporter une aide à l'apprentissage de la lecture. Les éditeurs de matériel pédagogique ainsi que les gestionnaires de dispositif de formation à distance ont un rôle essentiel dans cet apprentissage. En conclusion, l'apprentissage de la lecture est l'affaire de tous. Dans notre article, Marc Le Bris affirme que toutes les méthodes actuelles sont globales. [...]
[...] On ne part jamais de la lettre pour arriver au son. Seule la méthode syllabique est efficace. Nous n'avons aucun ouvrage qui enseigne la méthode syllabique (excepté Lire avec Léo et Léa ainsi que Ratus et Gafi haïs par les inspecteurs). Les maitres n'osent pas dire qu'ils utilisent la méthode syllabique, de peur d'être conspués. Selon lui, le syllabique mène au sens. Dans les IUFM, les étudiants n'apprennent plus l'apprentissage de la lecture Selon lui, l'association des lettres pour en faire des syllabes est primordiale Roland Goignoux n'est pas du même avis. [...]
[...] Le thème que nous allons aborder est l'apprentissage de la lecture. Pour cela, nous disposons d'une circulaire du ministre de l'Éducation nationale du 3 janvier 2006, Gilles de Robien. Nous avons également un article du Monde de l'éducation, paru en novembre 2004, avec un débat entre Marc Le Bris, instituteur, et Roland Goignoux, directeur d'un laboratoire de recherche sur l'enseignement. Dans cette circulaire, il nous est expliqué qu'à l'école maternelle, l'enfant commence à avoir une approche de la lecture, grâce aux sons et aux lettres. [...]
[...] Mais l'importance accordée au sens dans la circulaire peut se rapprocher des propos de Roland Goignoux qui privilégie le sens et la compréhension des mots. Nous pouvons également parler du rôle important des manuels scolaires. Marc Le Bris affirme que très peu de livres utilisent la méthode syllabique. Il cite l'exemple de Mika de Gérard Chauveau, qui utilise la méthode globale. Or, Gilles de Robien affirme que les éditeurs de matériel pédagogique ont un rôle à jouer dans l'apprentissage de la lecture. Les livres doivent aider l'enfant à décoder les mots et à les identifier. [...]
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