Comment les catholiques ont-ils tenté de s'adapter à de nouvelles réalités politiques, économiques, culturelles et sociales ? Comment ont-ils essayé de résister à la déchristianisation entamée avec la Révolution française ?
Reconquête qui a suivi la période révolutionnaire : entre 1840 et 1880, le nombre de clercs a été multiplié par trois (215 000 clercs en 1880). A partir de 1865, forte progression des ordinations; id. pour les congrégations.
[...] 123) Des catholiques divisés ? Une partie des Catholiques continue à défendre la position du Syllabus (1864) ; presse réactionnaire (L'univers de Louis Veuillot) ; défense de la réaction par les écoles congréganistes. Les catholiques ralliés à la République s'insèrent dans la vie politique républicaine (création de l'Alliance libérale populaire en 1903). 13) L'offensive républicaine mène à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat 131) Les premières lois anticléricales : la bataille scolaire Laïcisation de l'école (1882), de ses enseignants (1886) ; Combes fait fermer plus de 200 écoles religieuses. [...]
[...] La nouveau catéchisme incite sur les bonnes œuvres et n'explique que les grands épisodes. 323) Le concile divise les catholiques (lefevristes 1968 74 88 : rupture consommée, excommunications des évêques ordonnés par Mgr Lefevre, occupation de St-Nicolas du Chardonnet depuis 1977). Le concile est reçue de manière très diverse : certains fidèles reprochent à Paul VI d'avoir trop composé avec le pape ; se figent dans le conservatisme ; refus du divorce, de l'avortement. 33) L'adaptation à la société française contemporaine 331) Un catholicisme qui s'adresse aux jeunes pour assurer sa pérennité MRJC = mouvement rural de la jeunesse chrétienne créé en 1962), lancement du concile des jeunes à Taizé, JMJ de Jean-Paul II : grand succès en France 332) Une présence médiatique importante et modernisée Radios (Radio Notre-Dame) , presse écrite (La Croix), émissions télévisées (le dimanche matin, le Jour du seigneur occupe le canal le plus regardé et écouté ; une messe célébrée en direct est retransmise (soutenir les fidèles ne pouvant pas se déplacer ou aller les chercher chez eux, faisant son deuil de la difficulté de remplir les églises Des coups d'action médiatique : soutien à des sans-papiers, des églises qui abritent grévistes de la faim. [...]
[...] Tentative de Marc Sangnier (Le Sillon) pour concilier les valeurs chrétiennes et démocratiques ; malgré son succès, le Sillon est condamné par Pie X en 1910. = Repli idéologique, position intransigeante dans les années qui précèdent la Première Guerre. Celle-ci a néanmoins permis la réconciliation. II : Les catholiques français entre mission et modernisation (1914-1962) : le temps de la réintégration ? 21) La Grande guerre permet une réintégration des catholiques 211) La Grande guerre Catholiques ont participé à l'effort de guerre. Les prêtres accompagnent fidèles et infidèles (moins nombreux au front qu'en temps de paix) dans les tranchées. [...]
[...] Pie XI soucieux de se rapprocher des démocraties occidentales au moment de la montée des totalitarismes rétablissement des relations diplomatiques avec la France (1920), condamnation de l'Action française (1927), et mesures d'apaisement, le cardinal Verdier archevêque de Paris (1929-1940) fut l'agent le plus efficace de cette politique. 213) Une Eglise réconciliée avec le monde moderne ? Débat. Les catholiques restent divisés (repli nationaliste des maurassiens). Mais le projet évangélisateur doit être adapté au monde moderne. 22) Reconquérir les âmes : de nouvelles organisations dans l'entre deux guerres 221) Encadrer les fidèles dans leur vie quotidienne (au travail/ sur les temps de loisir) Multiplication des actions spécialisées : JAC, JOC, JMC (maritime), JIC. Forte implication des laïcs, multiplication des aumôneries. [...]
[...] (Mgr Gerlier, archevêque de Lyon «Pétain, c'est la France et la France, aujourd'hui, c'est Pétain + France terre de missions ? 1943. Retournement de la situation avec 2nd statut des Juifs. Mais catholiques très divisés durant la guerre 232) Des catholiques rentrent en résistance Si l'Eglise de l'attitude est ambiguë (pas de condamnation du statut des Juifs), des catholiques entrent en résistance (de plus en plus au fil de la guerre ; STO a aussi gonflé le nombre des maquisards.) Des hommes parfois favorables à Pétain s'organisent pour sauver des Juifs, en particulier des enfants (Mgr Gerlier). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture