Exposition, Ce que la Palestine apporte au monde, IMA Institut du Monde Arabe, actualité, enjeux culturels, art central, Elias Sanbar, Ernest Pignon-Ernest
Comme le rappelle le site internet de l'Institut du Monde Arabe (IMA), « en 2023, l'Institut a choisi de donner à voir l'effervescence culturelle que la Palestine ne cesse de révéler et d'entretenir ». Toutefois, c'est au regard de l'actualité récente que j'ai souhaité visiter l'exposition « Ce que la Palestine apporte au monde » afin de mieux comprendre les enjeux culturels autour de ce territoire.
[...] Ensuite, c'est le travail de Mohamed Abusal (né à Gaza en 1976) qui a retenu mon attention. Notamment par ses détournements photographiques en mettant en scène un hypothétique métro dans la bande de Gaza. Pour cela, il a planté un symbole du métro parisien dans des endroits plus ou moins détruits de Gaza et a demandé aux habitants ce qu'ils pensaient de son idée de métro. Les réponses allaient du rejet (« Tu es fou, nous avons d'autres soucis . [...]
[...] Sur les photographies de Tanya Hajouqua, on rit, on se marie, on danse au milieu de la destruction. Toutefois, impossible de se détacher de la réalité des faits actuels qui demeure en décalage avec les œuvres à visée optimiste. Finalement, il faut retenir que les œuvres d'art - dont celles que j'ai eu l'opportunité d'apprécier durant cette exposition - montrent qu'il est possible de créer quelque chose dans le chaos. Cette note d'espoir ne m'a pas quitté une fois la visite effectuée. [...]
[...] Toutefois, c'est au regard de l'actualité récente que j'ai souhaité visiter l'exposition « Ce que la Palestine apporte au monde » afin de mieux comprendre les enjeux culturels autour de ce territoire. Au cœur du programme de IMA concernant la Palestine se trouve une exposition d'art centrale qui présente non seulement des œuvres de la propre collection de l'IMA sur la Palestine, mais aussi des objets du « Musée national d'art moderne et contemporain de la Palestine ». En effet, et ce fut une surprise pour moi de le découvrir par le biais de cette exposition, il existe un musée national palestinien d'art moderne et contemporain qui stocke ses œuvres à l'IMA jusqu'à ce que Jérusalem-Est soit la capitale de la Palestine et que le musée puisse accueillir. [...]
[...] Toutefois, ce qui est une bonne chose, me semble-t-il, c'est que les Palestiniens n'apparaissent pas principalement comme des victimes dans cette exposition. Ce qui est tangible c'est que les artistes souvent jeunes ressentent le besoin de compléter le récit de la souffrance de leurs pères et grands-pères. Dans cette perspectives une œuvre vient parachever la prise de conscience des jeunes artistes palestiniens. Dès lors, des artistes de la bande de Gaza, nés entre 1990 et 2000, vivant sous embargo et sans musées dans le pays, ont mis en place leur « musée dans les nuages ». [...]
[...] Toutefois, c'est plutôt l'art palestinien à proprement parlé qui a retenu toute mon attention durant ma visite. En effet, en complément des œuvres du fonds du Musée national, l'IMA présente sa propre collection des œuvres d'art palestiniennes qui se réfèrent plus explicitement à la réalité sur place. De fait, j'ai surtout retenu trois artistes qui m'ont marqué pendant ma visite de l'exposition. En premier lieux, je pourrais citer les travaux d'Abdul Rahman Katanani ( né en 1983). Ce dernier travaille avec des matériaux qu'il trouvé dans ke camp de réfugiés palestiniens de Beyrouth (Liban) où il habite. [...]
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