La liturgie est en lien étroit avec les rythmes cosmiques. Mais l'événement de la Pâque a inauguré un temps nouveau qui fait éclater les rythmes cosmiques. Le jour de la Résurrection, le jour de l'avènement du Seigneur qui ne cesse de venir jusqu'à la fin des temps, a envahi notre temps.
Le dimanche est le jour qui, par l'eucharistie, fait advenir dans notre monde la liturgie éternelle. La semaine et l'année, cycliques — elles se répètent sans cesse, signe du cercle de la mort —, deviennent elles aussi signe du Jour de la Résurrection : la force de la Pâque a pénétré notre temps. La liturgie est bien divine : c'est l'œuvre du Père toujours à l'œuvre dans notre temps.
[...] du Cerf, Paris Augustin, Sermons pour la Pâque, Sources chrétiennes Congrégation pour le culte divin, Lettre circulaire sur la préparation et la célébration des fêtes pascales Osservatore romano, 1er mars 1988. Ethérie, Journal de voyage, SC 396. Raffin, P., Le temps liturgique de Noël et de l'Épiphanie Cahiers saint Dominique, nº 178, décembre 1979, p à 65. Carême, triduum, et temps pascal Cahiers Saint- Dominique, nº 179, mars 1980, p à 52. Pentecôte, temps ordinaire Cahiers Saint-Dominique, nº 180, mai 1980, p à 33. Jounel, P., Le cycle pascal dans A.-G. Martimort L'Église en prière, t. [...]
[...] - La troisième nuit fut quand le Seigneur apparut aux Égyptiens au milieu de la nuit : sa main gauche tuait les premiers-nés des Égyptiens et sa droite protégerait les premiers-nés d'Israël pour que s'accomplisse ce que dit l'Écriture : Mon fils, mon premier-né, c'est Israël. Et il l'appela : Nuit troisième. - La quatrième nuit sera quand le monde accomplira sa fin pour être dissous ; les jougs de fer seront rompus et les générations de l'impiété seront détruites. [...]
[...] On aurait découvert la croix un 13 septembre à Jérusalem, et Constantin fit construire sur l'emplacement une basilique qui recouvre le Calvaire et le tombeau du Christ. C'est la basilique de la Résurrection (Anastasis)[10]. Cette fête commémore aussi le retour à la basilique du Calvaire des reliques de la Croix dont s'était emparé un roi perse au VIIe siècle. Les lectures de la messe : Nb 21, 4-9 ; Ph 6-11 ; Jn 13-17, donnent la tonalité de la fête. À partir du VIIIe, la fête se diffusa en Occident, mais elle y fut longtemps concurrencée en solennité par celle du 3 mai. [...]
[...] C'est lui qui est la Pâque de notre salut. [ ] C'est lui, l'agneau muet ; c'est lui, l'agneau égorgé ; c'est lui qui est né de Marie, la brebis sans tache; c'est lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit. Sur le bois, ses os n'ont pas été brisés; dans la terre, il n'a pas connu la corruption ; il est ressuscité d'entre les morts et il a ressuscité l'humanité gisant au fond du tombeau La lecture de l'Exode est suivie du récit de l'institution de l'eucharistie rapporté par Paul et de la péricope johannique du lavement des pieds. [...]
[...] La quatrième, la messe de la vigile a été introduite par la réforme liturgique de Paul VI. Notons que pour la messe célébrée dans la nuit, il n'a jamais été question d'une messe de minuit. b. L'octave Seule la fête de Pâques comporte une octave au sens strict, signe de l'éternité bienheureuse. Mais la fête de Noël se prolongea dès le IVe siècle par les fêtes de saint Étienne, le premier martyr (26 décembre), saint Jean l'évangéliste (27 décembre) et les saints Innocents (28 décembre) : aux Vêpres de ces trois jours cependant, on prend l'office de l'octave. [...]
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