La sociologie des religions en France

Résumé du document

La sociologie des religions en France. De la sociologie de la sécularisation à la sociologie de la modernité religieuse. Fiche de sociologie de 2 pages



Question de la religion présente chez tous les « pères fondateurs » de la socio : Marx, Durkheim, Weber, Simmel : pour tous, lien entre avancée de la modernité et baisse de l'importance de la religion dans la vie sociale. Pas seulement perte d'influence des institutions religieuses, mais autonomisation de la politique, de l'éco, de la culture, de l'art ? et aussi de l'individu.





1°) Les fondations : le paradigme de la perte religieuse du monde moderne

2°) La sécularisation réévaluée : le tournant théorique des années 70

3°) Pour une sociologie de la modernité religieuse : quelques chantiers de recherche

Extraits

[...] Renouvellement des formes de la sociabilité religieuse : lié aux processus d'individualisat° des croyances et aux besoins de validat° du croire, dans un contexte où les dispositifs institutionnels de validat° du croire ne fonctionnent plus. Distict° entre les formes de sociat° : Eglise ; secte ; réseau mystique : mise au point de nouveaux modèles permettant de rendre compte de l'apparition de formes mobiles et instables de sociabilité religieuse. Question du pouvoir religieux, de ses modes de légitimation et de ses formes d'exercice. Implications sociales, culturelles et politiques des processus de pluralisation et de fragmentat° du religieux : Phénomènes de destabilisat° des dispositifs juridico-politiques de gest° de la relig° ds l'espace public. [...]

[...] En France, question de l'intégrat° de l'islam Développement d'une sociologie de la laïcité, auquel devrait répondre celui d'une sociologie de la coopérat° inter-religieuse. [...]

[...] Mais les manifestat° récentes de renouveau religieux ne contredisent pas tout ce qui a été dit dans le passé sur l'ampleur de la sécularisat°. Nouvelle définition de la sécularisation : non pas processus d'effacemt de la religion ds une société massivemt rationnalisée, mais processus de décomposition et de recomposition du religieux, à l'intérieur d'un mvt plus vaste de redistribut° des croyances, ds une société de l'incertitude. Pour une sociologie de la modernité religieuse : quelques chantiers de recherche Retournement de la conjoncture→ révis° théoriq parfois ambiguës : on se met à voir du religieux partout (l'écologie, le sport ) : nécessité de définir la relig° pour se doter d'un outil conceptuel permettant de classer les phénomènes. [...]

[...] découverte de l'émergence de nouvelles formes de religiosité : grande diversité des groupes et réseaux, à l'extérieur comme l'intérieur des Eglises : recherches empiriques permettent de distinguer : ( Face spiritualisante : croyances et courants peu structurés, mobiles, qui s'inspirent des différentes religion d'Orient et d'Occident, des savoirs ésotériques et de la psychologie recherche individuelle d'un accomplissement intérieur et d'un enrichissement de la conscience. Individualisation du croire. ( Face conversionniste : importance de la convers° (soit recommencement au sein de la religion d'origine, soit nouvelle identité communautaire) poussée d'une religion de communautés émotionnelles + protestation contre la fragmentation sociale et culturelle des sociétés urbaines et industrielles. [...]

[...] La sécularisation réévaluée : le tournant théorique des années 70 Fin 60'- début 70' : quelques dissonances parmi les sociologues à propos de la perte de la religion dans les sociétés modernes. - Montée en force politique de courants religieux intégralistes partout dans le monde, retour du religieux sur la scène publique, montée de mouvements islamistes, de l'intégrisme catho alors que les grandes Eglises libérales continuaient à perdre du terrain : phénomènes qui n'épargnent aucune aire culturelle, aucune confession. obligation de reconsidérer les hypothèses classiques (cf Mais révision théorique limitée au début des 70' car le retour du religieux apparaît alors lié aux poussées démodernisantes suscitées par la crise mondiale. [...]