Synthèse d'Histoire relative aux religions dans le monde. On y aborde le thème de la sécularisation, de la crispation identitaire, de l'intégrisme catholique, du dialogue et de l'oecuménisme.
[...] La grande crainte soulevée par la révolu- don iranienne fut celle d'une contamination le nouveau régime alimenta cette crainte en s'affirmant comme l'unique forme de gouvernement possible, c'est-à-dire religieux, avec l'application de la charia (loi islamique) et la direction du pouvoir confiée à l'ayatollah, en présentant le conflit avec l'Iraq comme une forme du djihad (guerre sainte) et en favorisant les manifestations d'hostilité à l'Occident, Toutefois, la contagion ne s'est pas réalisée le modèle iranien n'a pas suscité ailleurs de révolutions du même genre. L'intégrisme catholique. Pas plus que les autres religions, le catholicisme n'a été épargné par le conflit entre les tenants d'une adaptation de la foi au monde moderne et les partisans du strict maintien de l'héritage religieux. [...]
[...] Pour la première fois, l'Église catholique romaine pose un regard positif sur les religions du monde. Cela sera suivi de gestes symboliques de rapprochement avec le judaïsme, l'islam, et surtout la rencontre d'Assise, en octobre 1986, où se sont retrouvés des représentants des religions du monde entier. D'autres organismes, comme le Conseil oecuménique des Eglises, le Parlement mondial des religions ou la Conférence mondiale des religions pour la paix veulent être des lieux de dialogue et d'échanges féconds au service de la paix. [...]
[...] ordonne quatre évêques - un Britannique, un Suisse, un Espagnol et un Français - au séminaire d'Ecône, en Suisse; déjà menacé de suspension depuis 1976, il est aussitôt excommunié en même temps que les quatre évêques. Le schisme avec l'Eglise catholique romaine est consommé. Les traditionalistes, au nombre d'environ ont leurs lieux de culte et leur organisation propre. Dialogue et œcuménisme. Le dialogue interreligieux s'est surtout développé dans la seconde moitié du XXème siècle; un moment décisif pour son avancée a été la déclaration Nostra aestate sur les relations de l'Eglise avec les religions non chrétiennes ‘lors du concile de Vatican fi, en 1965. [...]
[...] La crispation identitaire. Partout dans le monde, on assiste à une montée en force de courants religieux intégristes, à une instrumentalisation du religieux à des fins politiques et à une réaffirmation des identités religieuses sur la scène publique, que ce soit avec la poussée des mouvements islamistes, la montée des courants juifs ultra orthodoxes, le renouveau des Églises protestantes fondamentalistes, ou le renforcement de l'intégrisme catholique, qui considèrent tous la modernité comme dangereuse pour l'homme. Ainsi, certains juifs d'Israël prônent une politique fondée sur les Ecritures et appellent de leurs souhaits la constitution d'un Etat théocratique, Ils préconisent une observance religieuse très stricte et vivent volontairement dans des quartiers fermés, Leur râle politique est loin d'être négligeable. [...]
[...] Il se manifesta d'abord avec l'éclosion d'organismes de caractère international et inter- confessionnel, panai lesquels le plus connu est l'Alliance évangélique universelle, Puis, à partir de 1948, avec le Conseil oecuménique des Églises, qui regroupe les Eglises protestantes, anglicanes et orthodoxes. L'Eglise catholique y envoie, depuis 1968, une délégation officielle d'y observateurs. [...]
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