Le fait religieux semble bien être une composante des sociétés humaines : toutes les civilisations nous présentent un faisceau de conduites et de croyances dans lesquels on reconnaît ce fait. L'homme serait donc un « animal religieux », même s'il est impossible d'affirmer que l'homme du paléolithique inférieur était bien religieux. Peut-on malgré tout penser que la religion est l'apanage des groupements les moins instruits, et donc par opposition un phénomène dont pourrait se passer les sociétés dites développées ?
Nous verrons d'abord que si la religion a pu être considérée comme « l'esprit d'une époque sans esprit » (I), il est évident qu'elle transcende pourtant les différents degrés de développement (II)...
[...] Même s'il faudrait comme l'a montré Joachim WACH, différencier groupements naturels et sociaux des groupements religieux, nous confondrons ici les deux, la plupart du temps car distinction nécessiterait de trop nombreuses précisions. Le fait religieux semble bien être une composante des sociétés humaines : toutes les civilisations nous présentent un faisceau de conduites et de croyances dans lesquels on reconnaît ce fait. L'homme serait donc un animal religieux même s'il est impossible d'affirmer que l'homme du paléolithique inférieur était bien religieux. Peut-on malgré tout penser que la religion est l'apanage des groupements les moins instruits, et donc par opposition un phénomène dont pourrait se passer les sociétés dites développées ? [...]
[...] Mais le Bien l'emportera. Merci" Georges Bush, le 12/09/01. [...]
[...] La religion est l'esprit d'une époque sans esprit Marx. Hobbes et Hume croyance religieuse motivée par des raisons psychologiques, découle sentiment crainte et impuissance devant fragilité de la destinée humaine. A l'homme désorienté qui a peur du noir, le mythe apporte des repères, à l'homme en proie au vertige de la liberté le rite apporte des règles. Perspective psychanalytique : Freud : religion est un infantilisme besoin de protection l'homme ne peut pas éternellement demeurer un enfant, il lui faut enfin s'aventurer dans l'univers hostile Freud veut attirer l'attention sur la nécessité de réaliser ce progrès COMTE : l'instinct de sociabilité serait imparfaitement développé si cette relation se bornait au présent. [...]
[...] ) La religion, engagée désormais dans un face à face aux Lumières, emprunte leur tour radical et totalisant". Elle répond à la théologisation du politique, visible dans les messianismes athées mais aussi dans la mondialisation sécularisée, par une politisation de la théologie ( . ) Il n'y a donc pas lieu d'opposer les deux phénomènes mais de saisir leur convergence. Que face aux forces centripètes de la mondialisation, le système hérité de l'identité politique - territoire, langue, coutume, ethnie, nation - puisse recourir au noyau centrifuge originel du sentiment religieux pour résister n'a rien d'étonnant . [...]
[...] Raison et religion pas incompatibles parce qu'elles ne sont pas du même ordre. Raison ne permet pas de saisir les fins ultimes de l'existence. Ainsi beaucoup de scientifiques ne sont pas pour autant des matérialistes et croient en l'existence d'un Dieu créateur. La foi qui s'oppose à la raison est celle qui contre les preuves avancées par la Science, continue à préférer les dogmes qui relèvent de la pure superstition. Même la religion révélée peut être conciliée avec l'usage de la raison si l'on considère qu'elle donne à l'univers une interprétation symbolique. [...]
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