Après la prise de Jérusalem par Pompée en 63 av. J-C., la Palestine passe sous domination romaine. Elle est d'abord un État vassal de Rome, qui nomme Hérode le Grand «roi de Judée» en 40 av. J.-C. Puis, à partir de l'an 6 apr. J.-C.., la Judée et la Samarie sont administrées directement par Rome : elles sont rattachées à la province de Syrie et dirigées par un préfet, installé à Césarée, comme Ponce Pilate de 23 à 37. La Galilée, au nord, reste un État vassal, dirigé par Hérode Antipas, fils d'Hérode le Grand.
Les juifs de Palestine paient un tribut à Rome, qui leur reconnaît une certaine autonomie à l'intérieur de l'Empire. Ils ont conservé leur cour suprême, le Sanhédrin, composée des Anciens et des Grands Prêtres. Ils peuvent pratiquer leur religion monothéiste, très différente du polythéisme romain, et sont dispensés du culte à l'Empereur.
[...] La Naissance du christianisme Dans quel contexte politique et religieux Jésus a-t-il vécu ? La Palestine et le judaïsme au temps de Jésus A. La Palestine sous domination romaine Après la prise de Jérusalem par Pompée en 63 av. J-C., la Palestine passe sous domination romaine. Elle est d'abord un État vassal de Rome, qui nomme Hérode le Grand roi de Judée en 40 av. J.-C. Puis, à partir de l'an 6 ap. J-C., la Judée et la Samarie sont administrées directement par Rome : elles sont rattachées à la province de Syrie et dirigées par un préfet, installé à Césarée, comme Ponce Pilate de 23 à 37. [...]
[...] C'est le cas des Baptistes, représentés par Jean, le cousin de Jésus, qui prêche dans le désert et qui pratique un rite purificateur, le baptême dans le Jourdain. C'est le cas aussi des Esséniens, qui vivent en petites communautés rurales et pratiquent le célibat. On a retrouvé une partie de leur bibliothèque à Qumran. Pour les Zélotes, le messie sera d'abord un libérateur, qui chassera les Romains de Palestine. Ils représentent donc un courant nationaliste et extrémiste, implanté notamment en Galilée. Dans la province romaine, le préfet doit faire face à des troubles très fréquents. Jésus de Nazareth. Que savons-nous de Jésus ? [...]
[...] Comme les prophètes, il fait sans cesse référence aux écrits bibliques. Il annonce la Bonne Nouvelle (en grec, évangile) du salut qu'il apporte au monde et l'avènement du royaume de Dieu Pour les juifs qui l'écoutent, l'avènement du Royaume signifie que Dieu va les libérer de l'occupation romaine. Jésus n'invite pas seulement à l'observance de la Loi de Moïse. Il insiste sur l'amour de Dieu inséparable de l'amour de son prochain, ami comme ennemi. Le Dieu dont il parle est un Dieu de miséricorde qui pardonne les péchés de celui qui se repent et non pas un Dieu vengeur qui châtie. [...]
[...] Hérode le Grand en fait l'un des plus beaux édifices de l'Orient méditerranéen. Seul le Grand-Prêtre peut pénétrer dans le Saint des Saints lors de la fête de Yom Kippour (fête de l'Expiation). Les synagogues sont des lieux de prière et d'enseignement. Des sages, les rabbins ou maîtres, y président la prière. C. De multiples facteurs de tensions Les juifs ne forment pas une communauté homogène. Au 1er siècle, les juifs sont deux fois plus nombreux dans la diaspora (Rome, Alexandrie) qu'en Palestine. Ils parlent araméen et grec. [...]
[...] Puis, il est crucifié et mis au tombeau le vendredi 7 avril 30. Des femmes et des apôtres, qui se sont rendus au tombeau, ont affirmé qu'ils l'avaient trouvé vide le matin du dimanche de Pâques et que Jésus était ressuscité. C'est sur ces récits de la résurrection que repose la foi des chrétiens. Il n'appartient pas aux historiens d'établir si Jésus est ressuscité : ils étudient les témoignages laissés par les disciples et constatent leur foi en la résurrection de Jésus. [...]
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