Un ermite est un homme/moine qui a fait le choix de s'isoler dans la solitude. On les trouve dans les forêts ou dans des zones reculées. Beaucoup d'ermites, du V au VIe siècle, voient la naissance de petite communauté autour d'un ermite.
Un ermite est différent d'un cénobite qui est un moine vivant en communauté dans un monastère. On parle d'érémitisme et de cénobisme. Les évêques voyaient d'un mauvais oeil les ermites.
[...] On parle d'érémitisme et de cénobisme. Les évêques voyaient d'un mauvais oeil les ermites. Le monachisme irlandais En Irlande, il existe des pratiques religieuses qui divergent des pratiques habituelles de l'Église romaine. Des abbés dirigent les monastères, et ont également le statut d'évêque. Le monachisme irlandais va avoir une influence importante en Gaule, en effet ces moines irlandais sont à l'origine de nombreux monastères ; comme celui de Luxueil fondé par Saint- Colomban (minuscule à saint quand on se réfère à une personne). [...]
[...] En effet, ils suivent les règles de saint Benoit de Nursie, un italien qui a vécu entre 489,90 et 547, au départ c'était un ermite autour duquel c'est formé une communauté. Ces règles sont vite diffusées, et elles se caractérisent par la clôture, l'interdiction de sortir du monastère, un engagement personnel prônant la chasteté absolue et une obéissance à l'abbé qui est le chef du monastère. Les moines rentrent au monastère sans rien, c'est à dire sans aucune richesse personnelle. L'organisation du temps en 8 avec des temps de prières, de travail et de commodités personnels (repas, dormir). [...]
[...] Au IXe siècle, les moines jouent un rôle important dans la renaissance carolingienne. III - Les moines et l'aristocratie laïque Fondation aristocratique Les monastères sont voulus par l'aristocratie. Par exemple, Éloi le conseiller de Dagobert fonde en 632, le monastère de Solignac. Certaines femmes fondent des monastères, et deviennent moniales comme Burgundofora, qui installe l'abbaye de Faremeutier vers 620. En 680, les aristocrates étaient tournés vers le monachisme irlandais, qui prônait un dépassement de soi, qui était commun aux guerriers francs. [...]
[...] Moines et monastères dans le monde franc (Ve IXe siècle) Moines : personne vivant en communauté, avec un mode de vie bien réglementé. Chrétiens quittant la vie pour vivre dans des monastères qui assurent une stabilité. I - Les appartenances de moines Les Bénedictins un principe de spiritualité : grande pauvreté de vie, renoncement et simplicité ; ils vivent cloitrés. Ils prient pour la société. une volonté de retour aux sources Les autres les ordres militaires et hospitaliers les chanoines réguliers les moines et frères mendiants II - Les pratiques religieuses et communautaires Les pratiques religieuses des pratiques composées de rites monastiques, de la liturgie. [...]
[...] C'est le cas lorsqu'ils disent les heures monastiques, les prières à heure fixe comme les matines. La prière individuelle qui est une méditation personnelle dans le cloitre. Voir plan de l'abbaye de Saint Gaal, pour voir organisation d'un monastère. Mission et christianisation Mission : entreprise de christianisation. En effet, les moines participent à la diffusion du christianisme (comme le monachisme irlandais), en implantant des monastères pour faire rayonner le christianisme et diffuser la bonne parole. La vie intellectuelle Dans les monastères, on écrit beaucoup notamment dans le scriptorium. [...]
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