Dans l'histoire des hommes, on constate une permanence du fait religieux. Dans toutes les civilisations émerge un discours religieux. Toutes les communautés, toutes les histoires, s'enracinent dans un fond commun de valeurs et de croyances. Nous pouvons en effet remarquer que différentes religions ont pu voir le jour : il y a notamment les mythologies grecque et latine, le christianisme, le bouddhisme, l'islamisme, le protestantisme, etc. En réalité, la religion instaure une façon de vivre, des valeurs et une vérité. Elle nous suit donc depuis des milliers d'années et fait partie intégrante de notre culture. Son omniprésence, qui continue à être de mise aujourd'hui (on le voit par les traces qu'elle a laissé : patrimoine culturel, églises, oeuvres canoniques, etc.), montre une certaine acceptation et une reconnaissance particulière de la part des hommes. Mais, avons-nous réellement besoin de la religion ? Existe-t-il un besoin de celle-ci ? Si oui, à travers quels éléments s'exprime-t-il ? (...)
[...] Mais est-ce la seule fonction de la religion ? N'intervient-elle pas d'une autre façon ? Le fait est que la religion influence notre condition d'homme et notre vie de tous les jours. Elle possède donc une dimension plus profonde que la simple fonction d'apaisement. En effet, elle permet de ne pas tomber dans le divertissement. C'est le seul moyen, d'après Pascal, de ne pas tomber dans la misère de l'homme qui est en nous et qui a été engendré par le péché originel. [...]
[...] De plus, un autre point rassure les hommes, et ce point est aussi apporté par la religion. Celle-ci leur promet en effet un avenir meilleur, s'ils respectent les règles, qui sera le Paradis. Ce bonheur fait rêver les croyants qui détestent leur vie actuelle, ponctuée de malheur et de souffrance. La perspective, bien que lointaine, d'un tel lieu où le bonheur serait le maître mot, les fait en un sens, revivre. Elle leur donne une orientation et donc un sens. [...]
[...] Certain s ont besoin de la religion pour croire au bonheur. Enfin, la religion rassure car elle offre la sécurité. En effet, elle permet à l'homme de se sentir protégé par le principe supérieur auquel il croit. On retrouve ce cas dans l'Odyssée d'Homère. En effet, Ulysse a la protection d'Athéna et cette protection va le pousser à faire des choses téméraires et à utiliser sa ruse légendaire. Ce type de comportement, celui de croire en la protection du principe supérieur, est appelé besoin infantile de protection par Freud. [...]
[...] Dans ces conditions, il parait difficile d'affirmer que l'on a besoin de la religion. Les croisades au Moyen-âge sont la preuve que l'Eglise Chrétienne ne respectait pas le dogme tu ne tueras point Enfin, il y a une monté de l'athéisme qui montre bien que de plus en plus de gens n'ont pas besoin de la religion. Il y a de moins en moins de fidèles, beaucoup d'églises ferment, faut de financement de la part des croyants et l'Eglise a de moins en moins de poids au niveau mondial. [...]
[...] Cela veut-il donc dire que la religion est totalement bienfaitrice et salvatrice ? Nous verrons que la réponse est négative dans un troisième moment car elle possède des côtés néfastes pour l'homme, qui remettent en cause son caractère nécessaire. Ces côtés néfastes ont-ils une dimension qui relève de l'inéluctable ? Ont-ils déjà fait leurs preuves de part le passé ? Tout d'abord, nous allons donc nous intéresser au fait que la religion rassure les hommes. En effet, cette affirmation se vérifie dans le fait que les croyants se rassurent à propos de la justice. [...]
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