Déluge, 7500 avant JC, Genèse, Noé, communauté scientifique
La Genèse nous raconte deux épisodes fondateurs qui suivent la création du monde et le jardin d'Éden : le Déluge et l'arche de Noé. Ces histoires expriment la punition de Dieu envers les hommes. Malgré l'anéantissement partiel de la construction terrestre, Dieu offre une seconde chance aux humains à travers l'unique personnage de Noé.
[...] Dieu demande à Noé de faire sortir sa famille et les animaux et de profiter des richesses naturelles de la Terre dans un esprit de paix. Il promet aussi qu'il n'y aura plus de déluge. Noé plante une vigne et devient vendangeur. Le repeuplement de la Terre est alors implicitement confié à ses trois fils, Sem, Cham et Japhet. Ce dernier aura d'ailleurs sept enfants. Le récit biblique tire son origine de textes antérieurs. Le plus ancien est le mythe d'Atrahasis, un récit mésopotamien du XVIIIe siècle avant J.-C. inspiré de sources sumériennes. [...]
[...] Faute de preuves, les spécialistes excluent cette hypothèse. Ils préfèrent voir dans le récit biblique un ou plusieurs événements bien localisés, issus d'intenses perturbations météorologiques, qui auraient servi d'inspiration aux auteurs de l'épisode. Mais quel type d'événement naturel et dans quelle région ? Il pourrait s'agir des effets d'un tremblement de terre, d'un raz-de-marée, d'un affaissement du continent, de la rencontre de deux plaques ou, plus impressionnant encore, du basculement de la Terre sur son axe. La communauté scientifique penche plutôt pour un spectacle peu commun aux yeux des hommes, parfaitement situé et daté. [...]
[...] LE DÉLUGE Vers 7500 avant J.-C. La Genèse nous raconte deux épisodes fondateurs qui suivent la création du monde et le jardin d'Éden : le Déluge et l'arche de Noé. Ces histoires expriment la punition de Dieu envers les hommes. Malgré l'anéantissement partiel de la construction terrestre, Dieu offre une seconde chance aux humains à travers l'unique personnage de Noé. Dieu, affligé de voir que l'homme n'est animé que par la violence et le mal, décide de faire disparaître tous les êtres vivants. [...]
[...] Qu'en est-il donc de la fameuse arche de Noé, abandonnée sur le mont Ararat ? En 1829, l'alpiniste estonien Friedrich Parrot accomplit la première ascension du massif mais n'y découvre rien. En 1893, sans aucune preuve, l'archidiacre Jean Joseph Nourri prétend l'avoir découverte et examinée de près. Durant la Première Guerre mondiale, l'aviateur russe Vladimir Roskovitski déclare l'avoir survolée. Enfin, en 1955, Fernand Navarra ramène un prétendu morceau du vaisseau qui, daté au carbone 14, se révèle être largement postérieur à l'époque du Déluge. [...]
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