Le genre apocalyptique s'est développé d'abord dans l'Ancien Testament. Le livre de Daniel est un des premiers témoins du genre apocalyptique et le seul à avoir été intégré dans le canon juif des Ecritures. Les apocalypses sont constituées de révélations sur le monde céleste, sur la vie dans l'au-delà et sur les mystères de la fin des temps et de la venue du Messie.
Dans le déroulement de l'histoire juive, la littérature apocalyptique disparaît après l'échec de la dernière révolte juive contre Rome (135). Elle est neutralisée par le judaïsme rabbinique qui, tout en maintenant vivant l'espoir de Redemption, rejette les visions militaires et politiques de la littérature apocalyptique.
[...] Elle est neutralisée par le judaïsme rabbinique qui, tout en maintenant vivant l'espoir de Redemption, rejette les visions militaires et politiques de la littérature apocalyptique. La période intertestamentaire a également produit ses écrits apocalyptiques comme le Livre d'Hénoch ou le Livre des Jubilés. L'Apocalypse dans le Nouveau Testament Ø L'Apocalypse de Jean clôt le Nouveau Testament. On le date généralement de la fin du règne de Domitien (81-96). S'il ne s'agit surement pas de l'apôtre, auteur du quatrième Evangile, les deux oeuvres appartiennent à la même école johannique. L'accord se fit progressivement sur l'appartenance de l'Apocalypse au canon des Ecritures. [...]
[...] Ce livre est considéré également comme une véritable prière pour le retour du Christ dont la place est ici centrale. L'Apocalypse est la matrice du millénarisme, sensibilité politico- culturelle et a fourni une riche matière à l'art dans toutes ses manifestations. Bibliographie l'Apocalypse page 74 du recueil de textes d'Eric VISON Religions et Sociétés. Article Apocalypse de Jean de Jean HADOT dans l'Encyclopédie Universalis. Dictionnaire des monothéismes sous la direction de Jacques POTIN et Valentine ZUBER, éd. Bayard Encyclopédie des religions sous la direction de Frédéric LENOIR et Ysé TARDAN-MASQUELIER, éd. Bayard, 2003. [...]
[...] À chaque fois apparaissent des fléaux, qui frapperont les impies. Les premiers et les plus célèbres sont les quatre cavaliers, qui symbolisent la justice divine, la guerre, la famine et la peste. Mais le groupe des justes, qui est le véritable Israël, est préservé par la marque de l'Agneau. L'ouverture du septième sceau donne le signal du châtiment du monde. Le Voyant reçoit alors une seconde investiture prophétique, avec une mission concernant tous les peuples, car l'accomplissement du plan divin est imminent. [...]
[...] Le Voyant contemple l'Agneau vainqueur sur le mont Sion et les élus qui chantent le cantique de Moïse. Le septénaire des coupes est suivi de l'annonce de la ruine de Babylone la Grande, la ville sanguinaire, dénoncée comme la plus grande Prostituée de la terre. Le Logos (Verbe) de Dieu, chevauchant un coursier blanc, combat l'immense armée de la Bête et inaugure un règne de mille ans sur terre. Le livre s'achève par la description de la nouvelle Jérusalem et invite à persévérer dans l'attente du retour du Christ. [...]
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