Quand notre monde est devenu chrétien, Paul Veyne, Constantin, christianisme, Eglise, pont Milvius, empire païen, empire chrétien
Paul Veyne est né en 1930:
- Archéologue et grand historien français spécialiste de la Rome antique // selon lui : « Les historiens racontent des événements vrais qui ont l'homme pour acteur; l'histoire est un roman vrai. » - Comment on écrit l'histoire, 1791.
- Influences : Michel Foucault, notamment sociologiques : Max Weber, George Simmel.
- Définit comme un « incroyant ».
[...] PV : « la croyance est un état de fait dont la causalité nous échappe »] * « Motivation intéressée mais plus subtile » : - « occasion politique et militaire à saisir, celle de devenir le protégé et le héros de la Providence et de jouer un grand rôle dans l'histoire du Salut » - « Caprice personnel » - le christianisme représente, aux yeux de Constantin « la seule religion, qui, par sa vérité et son caractère élevé, fût digne d'un souverain » - le christianisme apporte une innovation majeure, à une époque où culture et modernité avaient beaucoup d'importance * bonne foi : - Triomphe de la religion par C. fait à titre personnel et non institutionnel nb. Constantin n'avait pas besoin de se convertir pour devenir maître de l'Empire - Constantin fait le lien entre Religion et Politique, or la politique est « l'art d'arriver là ou l'on veut en venir » - or C. voit la religion comme un moyen d'obtenir une société saine – et pour C. [...]
[...] se définit comme « évêque du dehors » - pas d'appartenance au clergé, retrait, mais sans oublier qu'il en est le protecteur, le gardien – mais d'un autre côté il prétend à « des droits indéfinis, informels et étendus sur l'Eglise » - le clergé voit alors son rôle disparaître au profit de celui du prince (même après pour n'être plus que consultatif → Donc C. « 'mis' l'Église dans l'Empire » CHAPITRE UN SIECLE DOUBLE : L'EMPIRE PAÏEN ET CHRETIEN : Bipolarité : → 2 religions : 1. celle des empereurs, minoritaire → christianisme 2. [...]
[...] beaucoup se convertissent, mais certains gardent leur religion, discrètement, surtout en orient où la culture païenne s'est conservée. CHAPITRE UNE RELIGION D'ETAT PARTIELLE ET MÊLEE. LE SORT DES JUIFS Christianisation : - rappel : pas de persécutions (après Constantin), pas d'évangélisation - lente : elle met 2 siècles à atteindre les campagnes - s'opère non pas par conversions individuelles mais par « imprégnation progressive des populations encadrées » → par conformisme dicté par les autorités - existence du devoir coutumier de « faire comme tout le monde » Popularisation : - par les miracles des reliques, le charisme de certains, l'autorité . [...]
[...] qui apporte l'obéissance ; mais bien : l'obéissance qui apporte patriotisme . Utilitarisme : idéologie : notion trop rationnelle marxisme = utilitarisme « selon lequel une idée politique est ou vraie, ou mensonge politiquement utile qu'on appelle idéologie » « le pompeux intervalle social » : - séparait « les Petits et les Grands » de la même façon que les enfants et les grandes personnes - raison : l'autorité vient de Dieu Mais : « la sacralisation du pouvoir n'a pas été un faire-croire décisif qui soudait les rapports entre gouvernants et gouvernés » Pragmatisme (plutôt qu'idéologie) : - pouvoir pragmatique car il ne fait qu'occuper la place qui lui revient - Idéologie : repose sur « illusion intellectualiste » nb. [...]
[...] ? « au nom du principe de médiocrité quotidienne » « Mais la religion n'est pas homogène » nb. allusion au recul actuel de la pratique religieuse – P.V. Pense qu'il s'agit plus d'une « spécialisation » plutôt que de démagification, « désenchantement du monde » M. [...]
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