C'est au XIXe siècle que des missionnaires chrétiens ont commencé à rassembler des informations sur ces sociétés traditionnelles. Ils ont été suivis par des ethnologues occidentaux qui, à partir des religions océaniennes, ont élaboré pour leur discipline de nouveaux concepts tels ceux de « mana » ou de « tabou ».
Une des croyances essentielles est le culte des morts et la relation aux ancêtres. Le monde des vivants est constamment relié avec celui des morts, les seconds participent activement à la vie des premiers. A la mort d'un homme, un long rituel doit être observé (dessèchement du corps, enterrement des ossements sauf du crâne). Ainsi l'esprit du défunt pourra partir vers le pays des morts sans hanter les vivants, Par la suite, il pourra leur apparaître et devenir même une présence bénéfique pour les siens (...)
[...] Les rituels visent également à assurer la fécondité du groupe et du milieu naturel en permettant que la pluie, source de toute vie, les plantes et les animaux soient en quantité suffisante. Chaque clan est associé à une espèce animale qui devient son totem (émeu, kangourou On ne doit pas lui porter atteinte et, en contrepartie, le totem transmet certaines informations par la voie des songes. Les Aborigènes, qui sont au nombre d'environ 300000 aujourd'hui, demandent depuis quelques années la restitution de leurs anciennes terres, et en particulier des lieux sacrés, dont la propriété inaliénable leur est peu à peu reconnue. [...]
[...] Ce culte connu une recrudescence lors de la Seconde Guerre mondiale avec l'arrivée des Américains. Les pratiques. Chaque divinité est l'objet d'un cuite là où elle est considérée comme la protectrice d'un groupe social particulier: elle y a donc son autel, où elle reçoit des offrandes. Ce lieu sacré peut être un bosquet situé à l'écart de l'habitat (îles Loyauté, Salomon, Vanuatu) ou des bois sacrés (Nouvelle-Zélande) ou un endroit connu du prêtre seul (Nouvelle-Calédonie). En Polynésie, les pratiques religieuses s'organisaient autour du marte, enceinte sacrée qui était la maison des dieux et des ancêtres, et était donc réservé à la réunion des puissances invisibles et des vivants, Il comprenait les supports de la présence des dieux (images sculptées), les tables pour les offrandes animales ou végétales, et parfois aussi des abris funéraires. [...]
[...] Les maîtres de la terre jouaient un rôle très important. Premiers occupants d'un territoire, ils obtenaient la protection des génies gardiens du lieu et étaient les seuls à pouvoir mettre en oeuvre les rites nécessaires (invocations, offrandes) pour que les esprits ouvrent l'accès aux richesses naturelles en accordant l'autorisation d'entreprendre une partie de chasse ou de pêche, ou en permettant que la récolte ou la cueillette soient abondantes. Les maîtres des magies de croissance horticole jouent toujours un râle de premier plan; par une série de rites, ils cherchent à ordonner et à activer le cycle agraire. [...]
[...] Si les cultes anciens ont pratiquement disparu en Polynésie et en Micronésie, ils ont mieux survécu en Mélanésie occidentale et en Australie. Le christianisme s'est davantage imposé en Polynésie qu'en Mélanésie, et s parfois donné lieu à des évolutions syncrétiques originales et à des formes de culte millénaristes, comme celle du Cargo cuit apparu après l'arrivée de marchandises sur des bateaux occidentaux à partir de 1871. Les fidèles attendaient le retour du cargo, chargé de richesses, censé être envoyé de l'au-delà par les ancêtres. [...]
[...] Religions de l'Océanie : Croyances et rites Les croyances. L'Océanie, outre le continent australien, est composée d'un ensemble d'îles situées dans le Pacifique. On les répartit en trois grands ensembles la Mélanésie, la Micronésie et la Polynésie. Les sociétés de ces territoires sont caractérisées par une grande richesse linguistique et culturelle. C'est au XIXème siècle. que des missionnaires chrétiens ont commencé à rassembler des informations sur ces sociétés traditionnelles. Ils ont été suivis par des ethnologues occidentaux qui, à partir des religions océaniennes, ont élaboré pour leur discipline de nouveaux concepts tels ceux de mana ou de tabou Une des croyances essentielles est le culte des morts et la relation aux ancêtres. [...]
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