Synthèse ayant pour but de donner un grand nombre d'informations en ce qui concerne les différentes religions en Chine. On y parle notamment des thèmes : "La famille et l'empereur", des symboles et de la cosmologie, de Confucius, du confucianisme, du bouddhisme en Chine et des religions dans la Chine d'Aujourd'hui.
[...] Les religions de la Chine La famille et l'empereur. Pour les anciens Chinois, la piété filiale constitue la pierre angulaire de toute vie spirituelle, de toute organisation sociale, de tout ordre moral et politique. L'ensemble des relations humaines se modèle sur le lien établi entre le père et le fils, sur leurs obligations réciproques, sur leur succession complexe. II ne faut pas y voir une simple loi morale, destinée à asseoir l'autorité du plus âgé sur le plus jeune, mais une conception religieuse qui repose sur plusieurs principes fondamentaux. [...]
[...] Les religions dans la Chine d'aujourd'hui. Au XIXème siècle s'opère en Chine un syncrétisme populaire mêlant confucianisme, taoïsme et bouddhisme. On trouve côte à côte dans les temples le Bouddha, Confucius et Laozi; leurs différences se sont estompées à la suite d'un affadissement du sentiment religieux, qui se contentait de l'idéologie des devoirs familiaux et du recours aux vieilles magies thérapeutiques. On ne doit donc pas s'étonner que le nouveau régime marxiste, dès 1949, ait rencontré peu de difficultés à instaurer un athéisme officiel, Les persécutions se sont exercées sur les seuls groupes profondément croyants : moines taoïstes et bouddhistes, minorités non Han, Tibétains, chrétiens. [...]
[...] Confucius erre ensuite dans divers petits Etats rivaux, toujours à la recherche du souverain qui lui offrira la chance de mettre en pratique sans compromissions son idéal social. A-t-il rencontré Laozi à cette époque ? L'anecdote est vraisemblable et devint vite extrêmement populaire. En 501, le prince de Lu le rappelle et lui offre la charge de préfet de Zhongdu (Tchong-tou), puis de ministre de la Justice. Confucius y applique des réformes inspirées des moeurs antiques avec une honnêteté scrupuleuse et un moralisme rigoureux. Puis c'est de nouveau l'exil; il est amené à prêcher dans les cours de Wei, de Chen (Tch'en) et de Cai (Ts'ai). [...]
[...] Le confucianisme. Sans Confucius et son obsession restauratrice, il est probable qu'une grande partie de la religion et de l'humanisme chinois nous serait inconnue. A travers les Cinq Classiques, c'est tout un peuple qui reconnaît ses origines et son identité : les classiques confucéens seront au programme de tout examen d'État jusqu'en 1912. L'enseignement personnel du maître ; recueilli et transcrit par ses disciples, fit l'objet de la tradition propre des lettrés. Du Lunyu (Louen- Yu). Entretiens, sont tirées les maximes fondamentales : je transmets et n'innove pas) ; Que le prince agisse en prince, le sujet en sujet, le père en père, le fils en fils Le Zhongyong (Tchong-Yong), Invariable Milieu fait le portrait du sage capable de gouverner : il réalisé l'équilibre entre ses passions contraires et sait agir en fonction exacte de chaque situation, ainsi qu'en harmonie avec l'ordre naturel. [...]
[...] Une Association patriotique des catholiques chinoisa été constituée en 1957 pour créer une Eglise nationale, qui nomme directement ses évêques sans l'autorisation du Saint-Siège. De nombreuses arrestations touchent les évêques et les prêtres qui veulent rester fidèles à Rome, et qui, considérés comme membre de l'Église catholique clandestine, sont emprisonnés. Les conceptions, pratiques et communautés bouddhiques ont tendance à disparaître. Cependant, malgré l'athéisme officiel, plus de de Chinois se déclarent croyants. Découragés à des degrés divers, souvent par des pressions violentes, de pratiquer leur foi, ils restent attachés à leurs convictions. Ainsi, les pratiques chamaniques et taoïstes sont encore vivaces. [...]
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