Le statut de la femme dans le Coran

Résumé du document

Le Coran parle souvent des femmes pieuses et croyantes, mu'minat, muslimat. Elles sont mentionnées en même temps que les hommes pieux et croyants et ont les mêmes obligations religieuses que ces derniers. Il y en a cinq. Aux yeux d'Allah, 5 femmes seulement sont dignes d'être honorées et citées en exemple : Assya, la femme de Pharaon, la mère de Jésus, la seconde femme d'Abraham, l'épouse de Zacharie et Balkis la reine de Saba. Nous ne citerons au sein de cette étude que deux d'entre elles. En effet, le Coran ne mentionne qu'une seule femme par son nom : Marie, la Vierge, mère de Jésus, très vénérée dans l'Islam. Selon la tradition, elle serait la première à entrer au paradis. Elle représente l'âme silencieuse, symbolise le dévouement et mériterait des études plus approfondies. Une autre figure féminine apparaît dans le Coran : la reine de Saba, appelée dans la tradition coranique Balkis. La sourate 27 relate qu'elle fut découverte par la huppe et qu'elle répondit à l'appel de Salomon, l'exhortant de se convertir à la vraie Foi et à devenir son épouse. On rencontre, toutefois, un certain nombre d'autres figures féminines au sein du Coran : parfois elles furent découvertes plus tard par les exégètes ou imaginées par la piété populaire qui leur donna un nom et embellit leurs histoires. Ainsi, elles pouvaient servir d'exemple aux femmes.

Extraits

[...] Ainsi, elles pouvaient servir d'exemple aux femmes. En tant que texte écrit, son histoire mérite d'être enrégimentée brièvement car elle dégage le caractère archaïque et brutal de certaines dispositions et notamment celles qui concernent les femmes. Les messages divins révélés sont livrés à la mémoire et répété oralement. C'est après la mort du Prophète que la nécessité de sceller les messages par écrit s'est ressentie. Cette tâche fut naturellement confiée à Abou Bakr, beau-père de Mahomet qui procède alors à une première rédaction. [...]

[...] Le mariage peut être rompu par une répudiation unilatérale du mari qui est extrêmement simple : il lui suffit de répéter trois fois la formule " je te répudie " sans avoir à fournir de motif. La femme répudiée conserve théoriquement sa dot, pour peu qu'elle lui ait été versée. Dans tous les cas, le mari doit prévoir une pension convenable ou un dédommagement à la femme répudiée : Un entretien honnête est dû aux femmes répudiées ; c'est un devoir à la charge de ceux qui craignent Dieu. [...]

[...] Le statut de la femme dans le Coran Le Coran parle souvent des femmes pieuses et croyantes, mu'minat, muslimat. Elles sont mentionnées en même temps que les hommes pieux et croyants et ont les mêmes obligations religieuses que ces derniers. Il y en a cinq. Aux yeux d'Allah femmes seulement sont dignes d'être honorées et citées en exemple : Assya, la femme de Pharaon, la mère de Jésus, la seconde femme d'Abraham, l'épouse de Zacharie et Balkis la reine de Saba. [...]

[...] Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d'eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n'est pas blâmée pour la “chute de l'homme”. La grossesse et l'accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l'arbre interdit”. L'homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. [...]

[...] En tant que parole de Dieu, le Coran présente un certain nombre de spécificités. D'une part, il est immuable c'est-à-dire que la parole de Dieu ne peut être mise en doute. Il est définitif, ainsi les comportements qu'il impose aux croyants sont des éléments indivisibles et indissociables de l'Islam. Pour finir, il est totalitaire : ces réglementations auxquels les musulmans doivent se soumettre s'appliquent autant à la vie religieuse et culturelle qu'au domaine politique et social. Le rapport entre les hommes en général ou entre l'homme et la femme est basé selon l'Islam sur la fraternité, le soutien et notamment la complémentarité. [...]