Religion, spiritualité, christianisme, souffrance humaine, mystère pascal, Jésus-Christ, rédemption de l'humanité, passion du Christ, concile Vatican II, apôtres, croix du Christ
La souffrance est une réalité liée à la nature de l'Homme en tant que créature, Et comme pour tout Homme, cette réalité est aussi incorporée à la vie du chrétien. Cependant, il est invité à une attitude autre que celle du profane. À ce niveau, le chrétien est appelé à accueillir et à assumer la souffrance dans l'offrande totale de sa personne au Christ, son modèle. En disant à ses disciples, "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu'il me suive" (Mt 16, 24), n'est-ce pas là un appel à la participation de sa propre souffrance, souffrance qui nous a valu le salut ?
[...] La souffrance humaine, participation de l'Homme au mystère pascal La souffrance est une réalité liée à la nature de l'homme en tant que créature, et comme pour tout homme, cette réalité est aussi incorporée à la vie du chrétien. Cependant, il est invité à une attitude autre que celle du profane, à ce niveau le chrétien est appelé à accueillir et à assumer la souffrance dans l'offrande totale de sa personne au Christ, son modèle. En disant à ses disciples, « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu'il me suive » (Mt 16, n'est- ce pas là un appel à la participation de sa propre souffrance, souffrance qui nous a valu le Salut ? [...]
[...] Partant, la souffrance humaine, vécue chrétiennement, n'est rien d'autre qu'une participation au mystère pascal. Une telle affirmation révèle que le mystère de la Rédemption est étonnamment enraciné dans la souffrance. Désormais, avec la croix du Christ, non seulement le chrétien n'est plus seul dans sa souffrance, mais il coopère à la rédemption selon la théologie paulinienne (Col 1,24). En somme, le chrétien est appelé à accepter la souffrance à l'instar du Christ. C'est en cela qu'il participera au mystère pascal. [...]
[...] À travers ces paroles, l'Église se montre sensible aux souffrances humaines. Ainsi, à l'exemple du Christ qui est venu annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérir les cœurs brisés (cf. LC « chercher et sauver ce qui était perdu » (Le 19,10), l'Église accorde une attention particulière, un amour de prédilection aux souffrants. Toute souffrance doit être vécue dans la perspective de l'union au Christ souffrant pour le salut du monde. L'apôtre Paul dira à cet effet qu'il complète en sa chair ce qui manque aux souffrances du Christ (Col 24). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture