Alors que la femme athénienne à l'époque classique est souvent invisible à nos sources historiques, étant simplement considérée trop souvent comme un simple objet de reproduction ou comme instrument ménager, il est difficile de concevoir qu'elle puisse avoir un rôle dans la vie religieuse à Athènes. En particulier lorsque l'on sait que la cité fonctionnait comme une théocratie. Tout homme s'attaquant à l'univers religieux, faisant preuve d'impiété, s'attaquait à l'Etat lui-même comme nous l'illustre le procès de Socrate par ailleurs.
Qu'en est-il alors du rôle des femmes dans la vie religieuse à Athènes ? Le monde spiritueux était-il un moyen pour elles de se faire reconnaître, d'acquérir un certain pouvoir qu'elle ne pouvait accéder par aucune autre fonction sociale et publique ?
En un premier temps nous nous situerons dans le contexte religieux de l'époque et de la place de la femme à l'époque classique. Puis nous verrons les rôles des femmes ordinaires suivies des prêtresses, plus haut rang religieux, pour terminer par l'étude des limites de leur pouvoir au sein de la vie religieuse...
[...] Elles peuvent être domestiques ou artistiques. La richesse de certaine femme leur permet d'avoir une bonne place dans les sanctuaires et même de se mettre pendant un temps en valeur. Les femmes qui ont le plus de valeur et le plus d'importance sont les prêtresses qui gèrent ces sanctuaires. LES PRETRESSES ET LES LIMITES DE LA PARTICIPATION DES FEMMES DANS LA VIE RELIGIEUSE LES PRETRESSES Les prêtresses accomplissent les actes sacrés au nom de la communauté qu'elles représentent. Elles remplissent une charge publique pour un temps déterminé. [...]
[...] Puis nous verrons les rôles des femmes ordinaires suivies des prêtresses, plus haut rang religieux, pour terminer par l'étude des limites de leur pouvoir au sein de la vie religieuse. LA RELIGION ET LA FEMME ATHENNIENNE LA RELIGION ATHENNIENNE La vie religieuse des athéniens s'organise en relation avec un monde des dieux et des héros. Le polythéisme grec comporte une multiplicité de puissances divines organisées en un panthéon et agissant dans le fonctionnement de l'ordre social et politique des hommes. [...]
[...] La femme est associée aux rituels mais dans un cadre très déterminé par le mari. A la maison, c'est l'homme qui gère tout. Les étrangères, esclaves et prostituées sont encore plus marginalisées, du fait que les hommes appartenants à ces catégories étaient eux aussi marginalisés, la femme l'était donc deux fois plus. N'étant pas citoyennes, elles étaient donc exclues de nombreuses cérémonies. CONCLUSION Les interventions religieuses des femmes dans leur cité contribuent à une sorte de rééquilibrage entre les sexes. [...]
[...] Grâce à cette instruction, elles vont pouvoir avoir une part active dans la vie religieuse de la cité. LES FEMMES ORDINAIRES ET LA RELIGION 3 LA PLACE DES FILLES ATHENIENNES DANS LA RELIGION Leur condition de vierge, prédispose les jeunes athéniennes à remplir des fonctions sacrées auprès de plusieurs divinités. Ainsi, en plus de leur enseignement théorique s'ajoute la pratique de services religieux permettant leur intégration progressive dans la cité. Dès 7 ans, la jeune athénienne assume la charge d'arrhéphore. C'est un groupe de 4 filles élues parmi des familles aristocratiques. [...]
[...] Lors de ces jeux panhelléniques, certaines femmes ont pu néanmoins avoir un rôle important. En effet, certaines femmes ont pu remporté des prix, non pas en tant qu'athlètes bien-sûr, mais en tant que propriétaire et entraîneur de chevaux de courses par exemple. Ainsi, elles gagnent la gloire de la victoire mais devient par la même un modèle pour les jeunes filles. Toutes ces cérémonies se déroulent autour de sanctuaires, de temples. Ce sont des lieux de prières chacun dédiés à un dieu en particulier. [...]
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