La conception chinoise de l'univers prône l'harmonie universelle qui régit l'ensemble du cosmos. Elle part donc du principe que l'action combinée de tous les éléments doit être considérée comme une dynamique. L'impulsion d'une telle interaction entre toutes les forces présentes s'opère sous l'effet des deux principes de base, le yin et le yang qui, par leur antagonisme exprimé comme une complémentarité maintiennent toutes choses en mouvement. l'ascendant de l'empereur sur le plan cultuel revêt une importance toute particulière. Le taoïsme considère le tao comme la source première et la force originelle de toute essence dont émane toute existence. Le confucianisme, au contraire, considéré comme une philosophie officielle, incite au respect des traditions sociales et à une participation active de chacun pour le bien de tous.
[...] Les hauts fonctionnaires assuraient une continuité intellectuelle, spirituelle et administrative malgré les interruptions de la lignée impériale. Le système des concours recelait des défauts qui n'échappèrent pas à Montesquieu. Celui-ci affirmait qu'en Chine, l'autorité du prince est sans bornes, il réunit la puissance ecclésiastique avec la séculière, car l'empereur est chef de la secte des lettrés» (Geographica). Le conformisme des candidats, joint au ritualisme des épreuves, tendait à sacraliser les ouvrages «classiques», à étouffer l'esprit critique et à empêcher l'ouverture de la Chine aux techniques modernes venues d'Occident. [...]
[...] Qu'un même système de recrutement ait inspiré l'enseignement et l'administration de deux pays très éloignés géographiquement ne doit pas étonner: la France jacobine et la Chine impériale partageaient un même souci de cohésion intérieure et la même crainte des forces séparatistes. Or, le régime du concours favorise à la fois le centralisme du recrutement et le loyalisme des fonctionnaires. Cette bureaucratie terrestre confucéenne, symétrique de la bureaucratie céleste taoïste, était entièrement dévouée au Fils du Ciel auquel tout le peuple rendait un culte. Ce Mélange de sacralisation du pouvoir et de culte impérial se retrouve dans un pays fortement influencé par la religion chinoise: le japon. [...]
[...] L'ascendant de l'empereur sur le plan cultuel revêt une importance toute particulière. Le taoïsme considère le tao comme la source première et la force originelle de toute essence dont émane toute existence. Le confucianisme, au contraire, considéré comme une philosophie officielle, incite au respect des traditions sociales et à une participation active de chacun pour le bien de tous. Conception chinoise de l'univers L'harmonie universelle L'universalisme est un principe métaphysique vieux comme le monde! C'est la base de toute la pensée chinoise. [...]
[...] L'enseignement de Confucius dans le domaine social s'appuie sur le concept du jen que l'on peut traduire par humanité et qui se compose de cinq préceptes : dignité, générosité dans les opinions, fidélité, dans le sens de loyauté, zèle et charité. Ce qui importe est l'accomplissement par l'homme de ses devoirs sociaux et politiques dans une convivialité élaborée au sein de l'État. La sincérité (droiture, franchise) des cœurs va de pair avec le désir de se perfectionner. Les vertus requises sont la mesure, l'équité, la probité. Le respect des rites, Li, régule l'ordre social. [...]
[...] Le cosmos apparaît comme un mécanisme en perpétuelle mutation, à l'échelle de l'univers. La force motrice de cette dynamique est le fait des deux principes de base, dans leur antagonisme: le Yin et le yang. Le yin et le yang Le yang est réputé être le principe mâle, actif, qui produit et qui crée au grand jour, alors que le yin, d'essence féminine, passive, reçoit, se dévoue de façon cachée, voire obscure. Ces forces originelles pourvoient au mouvement perpétuel entre positif et négatif, mouvement et repos, lumière et ténèbres, chaud et froid, bien et mal, etc. [...]
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