Depuis des milliers d'années, les hommes s'interrogent sur la question des origines. La religion donnait réponse à cette question, mais depuis l'évolution des sciences, un problème persiste quant à l'entente, mais surtout à la remise en question des affirmations que donne la religion telles que " Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme." (Genèse I, 18). La science tend vers une théorie évolutionniste telle que celle du biologiste Darwin (1809-1882).
Suite à sa découverte, Darwin subit les railleries du monde judéo-chrétiennes. Ceci prouve bien qu'à l'époque, remettre en cause des affirmations antiques n'était pas admissible par le monde judéo-chrétien, car celle-ci discrédite la religion et ses fondements les plus anciens. Premièrement, force de constater qu'il y a toujours un problème de dialogue entre les sciences et la religion en général; et ce encore aujourd'hui.
L'exemple le plus flagrant est celui "de l'enfant qui va à la fois à l'école et au catéchisme, le premier conflit qu'il risque de rencontrer entre le savoir et la foi concerne la création". En effet, comment un enfant à qui l'on raconte deux versions complètement opposées avec certitude peut-il se retrouver? Dès lors, il est évident que les instituteurs et les catéchistes devraient modifier leur façon d'aborder ce sujet épineux qui n'a toujours pas apporté de réponse.
Ne serait-il pas temps que ces deux paradigmes se confrontent sans s'affronter? Pourtant, ces deux courants parlent bien de deux choses complémentaires, mais bien différentes qui sont toutefois indispensables pour la structure intellectuelle. En effet, la science ne s'intéresserait-elle pas au comment et la religion au pourquoi des choses? À partir de là, le dialogue pourrait enfin s'amorcer sans trop de heurts? Deuxièmement, une cohabitation entre la science et la foi pourrait-elle exister? Et comment pourrait-on y parvenir ?
Galilée n'a pas été une exception, bien d'autres scientifiques de l'époque ont été persécutés. Pourtant, la religion ne prône t'elle pas de grandes valeurs comme l'amour, la liberté, le respect, etc. ? De nos jours, certains scientifiques sont croyants. La science comme la religion se basant sur les récits ont pu trouver un commun accord afin de faire avancer les choses sans pour autant se dénigrer l'une par rapport à l'autre. Et réduire ce no man's land, cette frontière infranchissable entre ces deux courants. Toutefois, le chemin de la vérité n'est pas encore terminé et toutes les théories des scientifiques ne sont pas fondées. D'ailleurs, certains scientifiques parlent d'un Grand Architecte, créateur de notre monde. N'oseraient-ils pas parler de Dieu ?
[...] Et les critiques se focalisèrent sur ces assimilations maladroites. [ . ] Les choses ne sont plus ainsi aujourd'hui. [ . ] Si les physiciens continuent, par commodité, à parler de l'instant zéro, cela ne signifie pas que l'Univers aurait commencé, aurait été créé, à cet instant. Croire le contraire, c'est le grand contresens, hélas trop répandu. Ainsi la cosmologie scientifique, sous la forme des modèles de big-bang, ne dit rien sur le début de l'Univers C'est-à-dire que la science ne peut rejoindre qu'un commencement relatif et ne nous dit rien sur l'en deçà du "temps de Planck", le temps physiquement repérable. [...]
[...] En effet, la science ne s'intéresserait-elle pas au comment et la religion au pourquoi des choses? A partir de là, le dialogue pourrait enfin s'amorcer sans trop de heurts? Deuxièmement, une cohabitation entre la science et la foi pourrait-elle exister? Et comment pourrait-on y parvenir? Certains scientifiques tels que Galilée (1564-1642) qui à la suite de sa démarche scientifique abjure celle- ci sous la menace de l'Eglise. Galilée n'a pas été une exception, bien d'autres scientifiques de l'époque ont été persécutés. [...]
[...] Sources Document La création : un conflit entre la science et la foi ? Selon la Bible, le Dieu Père exprime son attitude paternelle au dehors de lui-même par la création. La création du monde lui est attribuée par les premiers versets de la Genèse, sous la forme d'une parole initiale : "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre [ . Dieu dit [ . " La formule restera courante dans l'Ancien Testament pour exprimer cette activité de création : "Dieu qui a fait le ciel et la terre." Elle est quelquefois complétée par une autre mention : "les êtres visibles et invisibles". [...]
[...] Pour son explication scientifique, Dieu - aussi bien que l'homme d'ailleurs - n'a pas à être invoqué. Du point de vue de la distinction des disciplines, ce mouvement est juste. Mais il était tentant d'en conclure qu'il résolvait le problème de Dieu en rendant celui- ci "inutile". Jacques Monod fut au XXe siècle un représentant caractéristique du "mécanicisme" étendu à la biologie. Il ne s'agit plus alors d'éliminer Dieu, mais de se libérer de l'anthropocentrisme traditionnel, qui s'était maintenu avec la vision d'une évolution aboutissant à l'homme, son émergence ultime. [...]
[...] Troisièmement, il faut remarquer un retour en arrière par rapport à la science. Tout comme ce courant de pensée qu'est le créationnisme qui est même enseigné dans certains états des EtatsUnis. Ceux- ci réfutent la théorie Darwinienne, et valorisent l'étude des saintes Écritures. Suite aux nombreux débats qui font encore rage outre-Atlantique, l'évolutionnisme est remis en cause au profit du créationnisme. Ne serait- on pas en train de retourner deux cents ans plus tôt à l'époque ou Darwin dû faire face au monde occidental? [...]
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