La religion monothéiste ou monothéisme religieux

Résumé du document

Le monothéisme religieux est un système de pensée par lequel l'humanité croit en l'existence d'un Dieu unique. Le monde est la création ou le résultat de la volonté d'un Dieu unique et non des dieux comme il en est le cas avec les religions polythéistes. Le monothéisme religieux incarne la forme de pensée religieuse la plus dominante sur la planète, car les religions les plus professées au monde ou qui renferment le plus grand nombre de disciples sont les religions monothéistes. En d'autres termes, les trois religions monothéistes du monde à savoir : le christianisme, le judaïsme et l'Islam renferment le plus grand nombre de disciples à travers le monde et sont suivies par le bouddhisme et l'hindouisme. Il s'agit ici des trois religions monothéistes qui dépassent le nombre de disciples des autres religions, mais de manière isolée ou individuelle le bouddhisme est la première religion du monde par le nombre de disciples ou de fidèles.

Extraits

[...] Le pouvoir absolutiste royal se nourrissait certes du monothéisme religieux du fait de la complicité entre les rois et les autorités religieuses, mais n'avait pas réussi à substituer d'autres valeurs à la place de celles véhiculées par les religions officielles monothéistes ou par le monothéisme religieux. Les peuples ou les nations de certains royaumes et Empires ont mené aussi des guerres à travers le monde au nom du monothéisme religieux ou sous le prétexte d'accomplir la volonté de Dieu. Ces guerres ou ces conflits ont été guidés par les principes du monothéisme religieux du moins de manière formelle, car les autorités politiques et religieuses utilisaient ou se servaient des principes du monothéisme religieux pour légitimer la destruction d'autres royaumes ou Empires. [...]

[...] La religion monothéiste ou le monothéisme religieux Le monothéisme religieux est un système de pensée par lequel l'humanité croit en l'existence d'un Dieu unique. Le monde est la création ou le résultat de la volonté d'un Dieu unique et non des dieux comme il en est le cas avec les religions polythéistes. Le monothéisme religieux incarne la forme de pensée religieuse la plus dominante sur la planète, car les religions les plus professées au monde ou qui renferment le plus grand nombre de disciples sont les religions monothéistes. [...]

[...] Il consacre la suprématie du Dieu unique sur la société et sur l'homme et considère ce dernier comme le produit de la volonté divine. L'homme possède donc à ce titre des droits naturels qui ne peuvent être ignorés ou bafoués par le pouvoir politique. Il incarne donc la source ou l'origine des droits de l'homme. Les premiers textes de droits de l'homme apparus dans les sociétés européennes sont issus certes des mouvements révolutionnaires, mais ceux-ci puisent leur inspiration sur les textes religieux notamment des textes issus du christianisme, du judaïsme et de l'islam. [...]

[...] Le monothéisme religieux reconnaissait donc les droits naturels de l'individu, mais ne les faisait pas respecter à l'égard du pouvoir politique qui les bafouait en permanence sous le règne des monarchies absolues. Le monothéisme religieux n'est donc pas seulement un système de pensée qui était au service d'un Dieu ou des personnalités religieuses à travers les religions qui l'incarnent officiellement ou encore des personnalités chargées d'exercer le pouvoir politique, mais aussi au service de la société civile ou des populations, car il reconnaissait déjà les droits fondamentaux de l'être humain même si ces droits étaient bafoués sans cesse par les détenteurs du pouvoir politique ou économique pendant l'antiquité et le Moyen âge. [...]

[...] Il a servi de prétexte aux gouvernants pour confisquer le pouvoir politique au détriment de la volonté du peuple. Il n'a pas invité les rois et les empereurs d'exercer le pouvoir sans le partager avec le peuple, mais de l'exercer au nom de Dieu. En d'autres termes, le principe qui affirme que le pouvoir vient de Dieu n'est pas une invitation à la concentration du pouvoir politique aux mains d'une seule personne ou un moyen donné aux gouvernants (rois et empereurs) de garder le pouvoir de manière illimitée. [...]