La religion est un phénomène universel, car aucune société ne vit sans religion. Mais, si ce phénomène est universel, il serait inexact de dire que celui-ci est unitaire. En effet, les religions ne se ressemblent pas dans le temps et l'espace. Certaines religions ont cru en l'existence de dieux, d'autres, d'un Dieu unique, et le rapport à ce ou ces dieux est bel et bien différent en fonction des époques. Dès lors, peut-on trouver un accord entre foi et raison ? Serait-il possible de dire que la foi commence là où la raison s'arrête ?
N'oublions pas non plus que la religion est l'objet de nombreuses critiques philosophiques, telles celles de Marx : « La religion est l'opium du peuple ». Il faut comprendre ici que la religion est une tromperie que le peuple se constitue lui-même pour supporter ses frustrations sociales.
[...] La crainte comme fondement des croyances religieuses Pour Hobbes comme pour Hume, la croyance religieuse est motivée par des raisons psychologiques. Elle ressort d'un sentiment de crainte et de fragilité de l'espèce humaine. Or sur quoi repose cette angoisse existentielle ? Il semble que celle-ci repose sur les questionnements de l'après décès. Que peut-il y avoir après la mort ? C'est bel et bien de cette question que découle l'apparition de mythes et de croyances ésotériques. Ainsi, de nombreuses civilisations pensent encore que certaines catastrophes naturelles (ouragan, séisme ) sont le fruit de la colère de Dieu. [...]
[...] La religion, l'humanité et la peur de la mort Montesquieu : L'homme pieux et l'athée parlent toujours de religion : l'un parle de ce qu'il aime et l'autre de ce qu'il craint. La religion est un phénomène universel, car aucune société ne vit sans religion. Mais, si ce phénomène est universel, il serait inexact de dire que celui-ci est unitaire. En effet, les religions ne se ressemblent pas dans le temps et l'espace. Certaines religions ont cru en l'existence de dieux, d'autres, d'un Dieu, et le rapport à ce ou ces dieux est bel et bien différent en fonction des époques. [...]
[...] Nous parlerons ici d'une quête de sens, dans un monde qui se veut de plus en plus désenchanté La société a le tournis, les individus de nos sociétés industrialisés recherchent du sens, et la religion semble être un moyen de trouver une morale, ainsi que des obligations permettant de tracer un chemin à sa vie. Peut-être que les individus des sociétés primaires sont plus heureux, car la religion leur donne un sens à la vie ? Nous tenterons d'expliquer l'effet positif de la religion sur les hommes. La religion peut être fondée sur la raison Pour certains philosophes, seule l'existence d'un Dieu créateur permet d'expliquer l'existence d'un ordre dans l'univers. Cette thèse sera notamment défendue par Leibniz. Etudions dès lors le rapport entre la foi et la raison. [...]
[...] Par ailleurs, la religion peut être considérée comme une consolation morale devant la souffrance et la mort. En croyant à la vie éternelle, l'homme rend le malheur et la mort plus supportables. Sans la crainte de l'enfer, y aurait-il autant de chrétiens ? Croyance, foi et raison La croyance est l'attitude de l'esprit qui, avec une assurance plus ou moins forte, admet une chose pour véritable. Nous pouvons affirmer qu'une croyance est souvent naïve et peut être dangereuse pour l'esprit. [...]
[...] La foi quant à elle excède le pouvoir de connaissance de la raison. La religion demande donc à la raison d'adhérer à ce qu'elle ne peut vérifier. La raison se soumet à la croyance religieuse. Certains auteurs pourront parler d'aveuglement de la raison face à un maitre spirituel que représente la religion. Or, faut-il affirmer que la raison n'appartient qu'aux seuls athées ? Il faut ici considérer que le croyant doit faire coïncider en lui foi et raison. Face à ce balancier, ce dernier se doit de trouver un juste milieu. [...]
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