La religion face à la montée de la criminalité dans les sociétés modernes

Résumé du document

La religion est un système de pensées ou de croyances qui tente d'expliquer le monde au moyen des thèses métaphysiques. Elle comporte une doctrine ou un enseignement élaboré par les autorités religieuses qui assurent le respect de l'application des principes de vie formulés par cette doctrine ou cet enseignement.
La religion monothéiste ou même polythéiste condamne la montée de la criminalité qui est un phénomène social contraire à la morale religieuse ou à la sagesse divine.
Quel peut être le rapport ou le lien entre la religion et la montée de la criminalité dans les sociétés modernes ? Quelle peut être la position de la religion face à la criminalité dans les sociétés modernes ?

Extraits

[...] La religion est donc un système de pensée qui s'oppose à la criminalité sociale sous toutes ses formes et la condamne par tout moyen. II La condamnation religieuse de la criminalité Toutes les religions monothéistes comme polythéistes condamnent la criminalité qui constitue un phénomène qui nie la vie ou l'existence de l'homme. La religion condamne tout acte qui porte atteinte à la vie humaine. Les religions monothéistes condamnent moralement les actes criminels et ne prévoient pas des sanctions coercitives ou impératives contre les auteurs des actes criminels à l'exception de quelques autres religions qui prévoient la condamnation physique des auteurs des actes criminels par des châtiments corporels divers ou variés pouvant aller jusqu'à l'exécution physique des auteurs des actes criminels. [...]

[...] Elle comporte une doctrine ou un enseignement élaboré par les autorités religieuses qui assurent le respect de l'application des principes de vie formulés par cette doctrine ou cet enseignement. La religion monothéiste ou même polythéiste condamne la montée de la criminalité qui est un phénomène social contraire à la morale religieuse ou à la sagesse divine. Quel peut être le rapport ou le lien entre la religion et la montée de la criminalité dans les sociétés modernes ? Où quelle peut être la position de la religion face à la criminalité dans les sociétés modernes ? [...]

[...] Ces religions peuvent avoir des juridictions ou des tribunaux spécialisés pour juger les auteurs des crimes et les condamner conformément à la loi religieuse qui est parfois donc plus draconienne que la loi civile existante dans certains États non religieux. Les autorités religieuses prennent le soin de diriger les juridictions ou les tribunaux qui sont chargés de juger les assassins ou les meurtriers et nomment les magistrats ou les personnes qui disent le droit religieux ou qui jugent les criminels conformément à la loi religieuse. [...]

[...] Le christianisme et le judaïsme condamnent moralement les actes criminels et laissent le soin à l'État de sanctionner les auteurs des actes criminels au nom du principe de la séparation de l'Église et de l'État existant dans la plupart des sociétés modernes laïcisées. La condamnation de la criminalité est un principe sacro- saint dans de nombreuses religions, mais toutes les religions n'ont pas la même attitude sur le mode de répression de la criminalité, car certaines religions se trouvent dans les sociétés laïques et laissent la liberté à l'État de sanctionner les auteurs des actes criminels et d'autres religions se trouvent dans les sociétés non laïques ou religieuses et ont le pouvoir de réprimer elles mêmes les auteurs des actes criminels. [...]

[...] Les sanctions à prononcer contre les personnes ou les auteurs des actes criminels peuvent être plus sévères ou plus cruelles que celles prévues par les autorités civiles dans certains États et ne sont parfois pas susceptibles de faire l'objet d'un recours devant d'autres autorités religieuses ou civiles pour abolir la sanction ou pour disculper l'auteur des actes criminels. Ces religions peuvent prévoir au moyen des textes religieux la peine de mort de la personne qui a commis le meurtre par pendaison ou par strangulation, l'enterrement vivant de l'assassin ou l'amputation de la main de l'assassin selon les cas prévus par les textes religieux. [...]