Exposé d'Histoire (bac +2) consacré la religion dans la seconde partie du XIXe siècle.
[...] Les ouvrages de Loisy sont mis à l'index en 1903. Pie devenu pape cette même année, fait examiner les thèses de Loisy et procède, par le décret Lamentabili sane exitu à la condamnation de 65 propositions issues des œuvres de Loisy. Il va plus loin et publie l'encyclique Pascendi en 1907, où il procède à une critique généralisée non seulement des thèses du modernisme mais également de ses potentialités réformatrices. C'est donc tout le courant réformateur qui est visé, d'autant plus que le clergé subit une purge importante visant les modernistes : un serment antimoderniste est désormais exigé pour l'ordination. [...]
[...] Ce mouvement a pour objectif de lutter pour les droits de l'Eglise tout en acceptant franchement la république, l'insertion des catholiques dans la société par l'éducation mutuelle et la formation morale. En 1906, ce mouvement se transforme même en parti politique laïcisé, il noue des contacts avec des protestants et des penseurs et veut implanter le mouvement dans la classe ouvrière devant laquelle il dénonce le capitalisme. Cette orientation politique lui vaut l'hostilité de l'Action française, Maurras en particulier qui publie un pamphlet contre Marc Sangnier, mais attire également les foudres du Vatican qui condamne le mouvement en 1910. [...]
[...] - L'Église n'est pas opposée à toutes les évolutions du monde moderne, en témoigne cette réelle préoccupation sociale. Refusant certes l'alliance entre religion et politique, Léon XIII n'en appelle pas moins à l'action sociale, et, sous l'influence du Rerum Novarum se développe un courant de démocratie chrétienne qui vise à instaurer une société chrétienne dans le cadre de la démocratie. Ce mouvement rassemble néanmoins des forces hétérogènes, comprenant des légitimistes et des catholiques intransigeants, qui se tournent vers la démocratie devant l'incapacité du royalisme à convaincre les français en 1890. [...]
[...] - Sous l'impulsion des papes Grégoire XVI (1831-1846)) et Pie IX (1846- 1878) l'Eglise catholique s'attache à développer la piété populaire, soutenue par l'action vigoureuse des ordres réguliers et des congrégations. (Elle diffuse à profusion livres de piétés, cantiques nouveaux, images et médailles pieuses. Partout et en France en particulier sous le second empire, c'est une période de triomphalisme religieux sont construits des basiliques, on érige des croix. Les fêtes patronales, les processions, les pèlerinages mobilisent en foule les fidèles All, Italie). [...]
[...] Le Culte invite à la communion fréquente, à la dévotion à la Vierge et au sacré cœur. En Angleterre, dans l'Eglise anglicane une partie du clergé tente de ranimer la foi par des cérémonies éclatantes et par le retour à rites très romains comme le port de la soutane, la confession auriculaire, l'usage de cierge et de l'encens.* - Refus des évolutions proposées par la science, qui battent en brèche certains dogmes chers à l'Église catholique. L'ouvrage de Davis Frédéric Strauss, la Vie de jésus, où il défend l'idée que le Christ n'est en réalité un mythe est à l'origine d'un véritable tollé chez les milieux catholiques. [...]
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