Quand on parle de religion et de sciences, on pense souvent à deux concepts antagonistes. D'après leur définition, la religion est l'ensemble de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré, alors que les sciences désignent toute connaissance rationnelle obtenue, soit par démonstration, soit par observation et vérification expérimentale. On distingue trois types de sciences : les sciences formelles (c'est le cas des mathématiques et de la logique qui s'appuient sur des axiomes et des déductions, il n'y a pas de vérification par l'expérience), les sciences expérimentales ou empiriques (physique, chimie, sciences de la nature, biologie, médecine, elles cherchent à établir à l'aide de mathématiques des "lois" ou des rapports constants (les mêmes causes produisent les mêmes effets), pour décrire les relations entre différents phénomènes, les travaux sont validés par des contrôles expérimentaux), et les sciences humaines (psychologie, sociologie, histoire, linguistique, politique, etc. lorsqu'on leur applique les méthodes et le langage des sciences expérimentales, elles deviennent alors un cas particulier des sciences naturelles, la nature même de leur objet - l'homme - et leur complexité ont conduit le positivisme, fondé par Auguste Comte, à les placer au sommet de la hiérarchie des sciences, lorsque les sciences humaines sont fondées non sur l'expérimentation ou la compréhension objectives des phénomènes, mais sur l'interprétation des intentions humaines, on parle d'herméneutique (ex : symboles religieux, mythes, émotions, art...). Les dogmes désignent les positions d'une doctrine religieuse généralement fondée sur la vérité révélée par un livre saint, ces vérités sont fondamentales et nous ne pouvons les contester. Mais même si ce mot est utilisé pour les religieux n'y a t-il pas également des dogmes scientifiques. Nous prendrons plus comme exemple le christianisme.
Le thème que nous avons choisi est croissance, le sujet est « les relations entre les sciences et la religion à travers l'exemple de la formation de l'Univers ».
Ou bien la religion et les sciences ont de bonnes relations, mais alors, en a t-il toujours été ainsi et ses relations évoluent t-elles. Ou bien la religion et les sciences sont en désaccord, mais alors peuvent-ils être conciliables.
Autrement dit comment s'établissent les relations entre les sciences et la religion.
C'est ce que nous essayerons de comprendre en se demandant quelles sont les liens qui les unissent, les théories de Création faite par les sciences et la religion sont-elles comparables, comment les relations entre les sciences et la religion ont évolué depuis leur apparition, et comment vivent la religion et les sciences dans les sociétés.
[...] NOUS - Enfant ou adolescent, avez-vous traversé une crise mystique? A. Einstein. - De nature assez précoce, je pris vivement conscience dans ma jeunesse de la vanité des espérances et des aspirations qui poussent la plupart des hommes dans le tourbillon d'une vie effrénée. [ . ] C'est ainsi que, bien qu'élevé par des parents (juifs) ne se souciant guère de religion, je fus animé d'une profonde piété, qui cessa toutefois brusquement dès l'âge de 12 ans. NOUS. - Pourquoi? [...]
[...] IMPIÉTÉ : Mépris pour les choses de la religion. INQUISITION : Tribunal spécial instauré par les hauts dignitaires religieux pour lutter contre l'hérésie. POGROM : Toute émeute dirigée contre une communauté ethnique ou religieuse. POSITIVISME : Système de philosophie positive. ROTON-DITÉ : Caractère de ce qui est rond. SOCIOLOGIE : Science, étude des phénomènes sociaux. Bibliographie Galilée : le découvreur du monde des Edition Belin ; Auteur : Enrico Bellone : Cet ouvrage nous a surtout aidé pour le procès de Galilée et sur sa vie. [...]
[...] Devant ces sciences modernes la religion se sentit désarmée. Elle est passée de matière indispensable à l'éducation des enfants, à matière s'opposant au progrès donc contradictoire aux mœurs. Zola disait La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route. Ceci exprime bien la tendance un peu exagératrice de donner à la religion, le seul facteur de la période néfaste qu'était le Moyen âge pour la science. Bien sûr elle y a activement contribué mais on peut considéré que les monarchies ont également participé à cette période car on peut remarquer que les sciences se sont réellement développées qu'à la fin des monarchies absolues. [...]
[...] Galilée ne sera réhabilité qu'en 1757 avec le retrait de l'interdiction de 1616. Procès de Galilée (Tableau de Joseph Nicolas Robert-Fleury) Finalement nous pouvons dire que le Moyen âge a été une véritable période morte pour la science. Elle a subit un freinage surtout causé par la peur de la religion. Celle-ci pense que les théories de personne comme Galilée ou Copernic vont beaucoup changer le système et contredire la religion. Voltaire disait Moins un culte est raisonnable, plus on cherche à l'établir par la force. [...]
[...] Il a bien sur de fortes différences entre la Genèse et le Big-Bang que nous allons voir qui restent importantes. Il y a une différence de limites, d'étendue entre la Genèse et le Big- Bang. La Genèse donne une impression de tout fait, c'est à dire que dans ce texte après que Dieu ait créé l'Univers et la Terre, les éléments vivent ensemble mais il n'y a pas de nouvelle création dans l'Univers. La création de Dieu s'arrête à la Lune, la Terre et le Soleil. [...]
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