A l'origine des premières communautés chrétiennes dans le monde grec (Corinthe, Éphèse, Philippes, Thessalonique ...)
Saint Paul, apôtre des gentils, a été confronté tant aux religions païennes, qu'à lu philosophie grecque.
Cette confrontation affleure clairement dans deux textes qui deviendront peu à peu comme la charte de l'attitude chrétienne à l'égard de la philosophie : l'un issu de la première épître aux Corinthiens (1 Co 1,17-31), et l'autre de l'épître aux Romains (Rm 1, 18-23).
[...] La relation entre la foi et la raison selon Saint-Paul A l'origine des premières communautés chrétiennes dans le monde grec (Corinthe, Éphèse, Philippes, Thessalonique . } Saint Paul, apôtre des gentils, a été confronté tant aux religions païennes, qu'à lu philosophie grecque. Cette confrontation affleure clairement dans deux textes qui deviendront peu à peu comme la charte de l'attitude chrétienne à l'égard de la philosophie : l'un issu de la première épître aux Corinthiens Co 1,17-31), et l'autre do l'épître aux Romains (Rm 18- 23). [...]
[...] Et s'ils n'y parviennent pas, ils sont inexcusables. D'autre part, on découvre en cet extrait que la foi ne va pas contre ta raison : elle la dépasse certes, mais ne la contredit pas. Aussi est-ce une condamnation du fidéisme, qui oppose la foi à la raison. On peut bien déduire de tout ce qui précède que ces deux textes pauliniens, reflètent l'altitude Chrétienne face à la philosophie, dans la mesure où ils prônent la complémentarité de la foi et la raison. [...]
[...] Au contraire ils se sont perdus dans leurs discussions, et leur conscience aveugle est devenue ténèbres. Ce sont des fous qui passent pour sages ; ils ont même remplacé le Dieu de la Gloire, Se Dieu qui ne passera pas, par des images de tout ce qui passe, des images d'hommes, d'oiseaux, de bêtes ou des serpents. (Rm 1,20-23). Une telle assertion sous-entend d'une part que l'intelligence ou la raison humaine, si elle va jusqu'au bout de ce qui lui est possible, peut connaître Dieu comme créateur de tout ce qui est. [...]
[...] De fait, il y accuse plutôt les païens de ne pas avoir reconnu le vrai Dieu, avec le secours de la seule raison naturelle. Autrement dit, il les accuse de ne pas s'être libérés des idoles de la mythologie, alors que leur raison, si elle avait été jusqu'au bout de ses possibilités, aurait été capable de les en libérer. Ainsi, Saint Paul affirme que Ce qu'il est et qu'on ne peut voir, est devenu visible grâce à la création de l'univers, et l'on connaît à travers ses œuvres son éternité, sa puissance et sa divinité. [...]
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