De tous temps et en tous lieux les civilisations ont été marquées par les pratiques religieuses.
Lorsque l'on pense à l'antiquité et au rôle de cette religion notre regard se porte tout naturellement vers l'Egypte puisque le centre d'intérêt vers lequel toute la civilisation converge est la vie éternelle.
Mais comme dans toutes les civilisations la religion n'est pas indifférente à Rome et il parait intéressant de se pencher sur la fonction que celle-ci pouvait avoir.
Ensuite Rome est connue pour la force de son pouvoir or il semble que celui-ci ne serait rien sans la religion, d'ailleurs le problème des relations entre la religion et le pouvoir se pose à toutes les époques et sous toutes les latitudes. En effet à certaines périodes de notre histoire les deux notions sont intrinsèquement liées alors qu'aujourd'hui dans les civilisations « modernes » le mot d'ordre est la laïcité de l'Etat et donc du pouvoir.
Ainsi, voyons quels étaient les rapports entre religion et le pouvoir à Rome et plus particulièrement quelle était l'influence de la religion.
Il apparaît d'un part que le fondement du pouvoir est religieux (I) et d'autre part que le pouvoir utilise les pratiques religieuses à son compte (II).
[...] Ainsi Néron se présenta par exemple comme un nouvel Apollon et un nouvel Hercule, Aurélien s'assimila quant à lui au dieu soleil et Constantin fut le soleil incarné. Ainsi, l'on voit qu'alors que sous la royauté et la république le pouvoir était divino humain c'est-à-dire que les détenteurs du pouvoir devaient exercer celui-ci en conformité avec la volonté des dieux et avait le pouvoir d'interpréter cette volonté ; la relation entre religions et pouvoir évolue de manière très significative sous l'empire. [...]
[...] Les rapports entre la religion et le pouvoir sous la Rome Antique De tout temps et en tous lieux les civilisations ont été marquées par les pratiques religieuses. Lorsque l'on pense à l'antiquité et au rôle de cette religion notre regard se porte tout naturellement vers l'Égypte puisque le centre d'intérêt vers lequel toute la civilisation converge est la vie éternelle. Mais comme dans toutes les civilisations, la religion n'est pas indifférente à Rome et il parait intéressant de se pencher sur la fonction que celle-ci pouvait avoir. [...]
[...] Si sous la royauté et la république le pouvoir elle est liée à la religion en étant divino humain, avec l'avènement de l'empire il va se diviniser. Un pouvoir divinisé La fondation de l'empire par Auguste fut un événement aussi important au point de vue religieux qu'au point de vue politique. Ce régime nouveau s'appuie sur la divinisation de César après sa mort en 44 avant J-C. César avait compris que tout renouvellement politique devait s'appuyer sur un renforcement des valeurs religieuses qui avaient d'ailleurs perdu beaucoup de leur efficacité. [...]
[...] La religion en tant que mode d'exclusion La religion ayant un rôle important à Rome, elle peut facilement être utilisée pour exclure certaines personnes de la vie tant d'un point de vue civil que politique ou social, ainsi a pu se poser le problème de la plèbe qui est assez significatif. Les difficultés liées aux plébéiens se sont posées au début de la république, en effet les plébéiens sont en droit des citoyens romains à part entière, mais dans les faits c'est très différent. Par définition ils ne sont pas rattachés à une gens or la pratique religieuse à Rome se fait au sein de la famille, ils se trouvent ainsi exclus du culte. [...]
[...] Le choix du nom Auguste est très symbolique dans la mesure où ce terme a une connotation religieuse puisqu'il signifie d'une part que c'est celui à qui on doit la vénération et d'autre part que c'est celui qui est béni par les dieux. C'est donc en partie par la religion que l'empire s'est formé et l'on commence à percevoir la divinisation du pouvoir puisque a l'instar de pharaon en Egypte qui était fils de Ré, Auguste est fils de César devenu dieu à sa mort. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture