Durkheim définit objectivement le fait religieux : il s'agit d'un « système solidaire basé sur des croyances et des pratiques relatives à des choses sacrées unissant dans une même communauté morale ceux qui y adhèrent ». En effet, le terme religion vient du grec « religere » signifiant rassembler dans le but de vouer un culte à un ou plusieurs dieux, et de « religare » témoignant d'une idée de lien entre l'Homme et Dieu ainsi qu'entre les hommes eux-mêmes. La question religieuse ne pourrait alors être à l'origine de problèmes dans le sens où la religion a pour but d'unir les hommes. Néanmoins, de nombreuses religions ainsi que de nombreuses manières de penser le fait religieux coexistent sur Terre.
[...] Quels problèmes pose la question religieuse ? Durkheim définit objectivement le fait religieux : il s'agit d'un système solidaire basé sur des croyances et des pratiques relatives à des choses sacrées unissant dans une même communauté morale ceux qui y adhèrent En effet, le terme religion vient du grec religere signifiant rassembler dans le but de vouer un culte à un ou plusieurs dieux, et de religare témoignant d'une idée de lien entre l'Homme et Dieu ainsi qu'entre les hommes eux-mêmes. [...]
[...] En effet, doit-on croire en un Dieu qui aurait existé il y a plusieurs siècles laissant derrière lui quelques traces écrites ? Seules les personnes ne se posant aucune question sur la véridicité de ces écrits ou encore sur l'existence de cette puissance supérieure pourront alors adhérer à une religion. Ainsi, ils illustreront les écrits de Pascal : le cœur a ses raisons que la raison ignore Par sa diversité et ses interrogations sans réponses, la question religieuse pose donc problème. [...]
[...] Les étapes suivies nous ont permis dans un premier moment de montrer l'importance de la valeur consolatrice de la religion, puis dans un deuxième moment de montrer les diversités au niveau des points de vue et des religions à l'origine de conflits, et dans un troisième moment de montrer que la religion n'est pas basée sur une valeur rationnelle et que la tolérance des hommes permettrait la fin des conflits religieux ; bien que l'on puisse se demander s'il s'agit de la religion elle-même qui crée ces conflits ou son exploitation politique. L'examen de la question nous permet de répondre à la question initialement posée : la religion est basée sur une conviction affective ; peut être à l'origine de conflits mortels et immoraux ; et possède de nombreuses questions persistant sans réponses. [...]
[...] Très vite, les philosophes ont en effet apporté des critiques à la religion. Tout d'abord, Epicure expliquant que c'est l'Homme qui a créé les dieux, et plus particulièrement la peur qui a créé les dieux Ainsi, la mythologie grecque ou latine, grâce au polythéisme permet aux hommes de s'en remettre aux dieux dans leurs épreuves : avant de partir l'Homme prie Poséidon, avant de partir en guerre il prie Athéna . et s'il meurt au cours de cette épreuve, les proches de la victime se consoleront en disant que les dieux l'ont puni pour une faute qu'il a commise, ne laissant ainsi plus de place à l'aléatoire de ce monde. [...]
[...] En effet, par une argumentation rationnelle nous pourrions montrer l'existence comme la non-existence de Dieu. Quant à la conviction affective, elle repose uniquement sur les sentiments : Dieu ne se prouve pas mais s'éprouve (Pascal). Ainsi, les personnes ayant besoin de croire en une puissance supérieure pour se sentir protégées dans l'existence vont se tourner vers la religion sans l'expliquer avec raison. Pour éviter un conflit entre les religions, ne suffirait-il pas d'instaurer la tolérance entre les hommes ? Cela est en effet une condition nécessaire mais, malheureusement non suffisante comme le montre la persistance du racisme religieux malgré la loi sur la laïcité instaurée en France en 1905. [...]
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