religion, croyances, athéisme, réponse aux questions, religion source de tensions
La religion est un phénomène universel et quasiment intemporel. A travers les siècles, elle reste persistante, malgré les nombreux conflits qu'elle a engendrés et qu'elle engendre toujours aujourd'hui. Pourquoi alors qu'elle est source de tensions et d'affrontements, la religion est-elle si développée et ancrée chez les hommes ? Ne pourrait-on pas s'en passer ? Existe-il réellement un besoin de religion ? Au vue de l'ampleur du phénomène et de sa constance, il semble que beaucoup d'hommes nécessitent cette croyance. Ils cherchent dans la religion la réponse à leurs questions, la satisfaction de leur quête de compréhension. Mais qu'en est-il des athées ? En effet, on peut aussi remarquer que si la religion est extrêmement diffusée, il n'en reste pas moins des hommes qui vivent sans elle. Satisferaient-ils leur besoin de compréhension autrement ?
[...] Quel que soit leur croyance, les hommes ont besoin de se retrouver, de chercher des réponses ensemble. Ainsi, si ce n'est un besoin de religion au sens fort, on peut tout de même définir un besoin de religiosité, unissant les hommes et élevant leur esprit. On peut se passer de religion, mais on peut difficilement renoncer totalement à notre sphère spirituelle : l'homme est porté naturellement à rechercher les causes, à dépasser ses préoccupations matérielles et même encore la raison et la rationalité. [...]
[...] On peut noter qu'en effet, la religion est très liée aux niveaux et conditions de vie. Alors qu'elle était très répandue au 19eme siècle, à cause de la misère sociale, elle a tendance aujourd'hui à perdre de l'ampleur face à l'augmentation du niveau de vie. Les hommes sont plus heureux, ils se complaisent dans les réalités matérielles, se posent moins de questions grâce au progrès de la science et de la médecine. Ils travaillent pour améliorer leurs conditions de vie, leur avenir. [...]
[...] La religion donne de la force. Cependant, il existe encore de nombreux athées dans le monde. Ces personnes vivent parfaitement bien sans religion, sans rapport au sacré et à Dieu. Cela voudrait-il dire que ces gens ne sont pas en quête de sens et de compréhension ? Qu'elles ne se soucient pas de la justice ? Il parait improbable que tant d'hommes s'en désintéressent. Il serait donc alors possible qu'ils satisfassent leur besoin de sens d'une autre manière ; ils se passeraient donc de religion. [...]
[...] Comment accepter, se contenter de causes qui ne sont pas sures, et pas fondées sur la raison ? D'une certaine façon, la religion n'apporte que des suppositions et pas de véritables réponses. De plus chaque religion a un fondement différent et ne se base pas sur les mêmes cultes. De ce point de vue, il apparait normal que les non-croyants refusent de croire, refusent la foi et se passent de religion : n'étant pas basée sur la raison, elle ne peut répondre à cette quête de sens et n'est donc qu'un faux besoin. [...]
[...] De même pour notre relation à la mort. Personne ne sait ce qu'il y a après, ce qui est source de peur. On a beau savoir que l'on va mourir, et lorsqu'un de nos proches meurt prématurément, on a beau savoir que c'est à cause d'une maladie ou d'un accident, ce n'est pas suffisant, ce n'est pas compréhensible : c'est absurde. Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi maintenant et pas plus tard, un innocent au lieu d'un coupable ? [...]
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