On s'accorde tous sur le fait que la capacité de porter des jugements de valeur, fondée sur la distinction du bien et du mal, et le sentiment de la présence du divin, du transcendant ou de Dieu sont propres à l'homme. Autrement dit, l'homme est unanimement reconnu comme un sujet à la fois moral et religieux ; de sorte que Morale et Dieu ont, tant pour la doxa que pour bon nombre de savants, été conçus comme des termes contigus.
[...] Toutefois n'en serait-il pas une nécessité ? L'idée de la nécessité de Dieu dans l'instauration de la morale a longtemps été contestée. En effet, partant d'une conception opposant croyance religieuse et usage de la raison, l'idée de Dieu fut conçue comme ruine de la morale. De ce fait, croire en Dieu, considéré comme du crédit accordé à l'improbable, serait le fruit d'une léthargie de la raison qui est pourtant censée diriger la morale. Ainsi, croire serait, comme l'affirme Joseph PRÛUDHON (in Œuvre, Écrit sur la religion s'abstenir de raisonner et parce sommeil de la raison, être livré à l'immoral, et laissera la volonté d'en haut la domination sur la justice de la raison. [...]
[...] Retenons donc que le rejet de Dieu dans l'instauration de ta morale n'est autre que l'affirmation ou la revendication d'une certaine souveraineté de la raison. Le désir d'autonomie ou de liberté est ce qui engendre une telle situation. Pourtant, cette raison censée moraliser l'humanité est bien le fruit d'une cause absolu et première qui n'est rien d'autre que Dieu, hit c'est cet être absolu, qui est le fondement de la morale. Ce qui sous-entend que celle-ci ne pourrait exister sans Dieu. [...]
[...] Dieu ne saurait pour eux exister ou même s'il existe il devrait être banni pour son impassibilité et son injustice. Ainsi, rejeter Dieu serait l'expression du refus de la souffrance humaine, et par conséquent l'expression du souci du bien de tous, qui est censé être l'un ries piliers de la morale. Face à un tel procès de Dieu et de la croyance religieuse, que pourrait-on apporter comme réponse ? Ce qu'il faut surtout savoir, en dépit de tous ces griefs, c'est que Dieu est le fondement de lu morale. [...]
[...] Peut-il exister de morale sans dieu ? On s'accorde tous sur le fait que la capacité de porter des jugements de valeur, fondée sur la distinction du bien et du mal, et le sentiment de la présence du divin, du transcendant ou de Dieu sont propre à l'homme. Autrement dit, l'homme est unanimement reconnu comme un sujet à la fois moral et religieux ; de sorte que Morale et Dieu ont, tant pour la doxa que pour bon nombre de savants, été conçus comme des termes contigus. [...]
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