Religion, spiritualité, christianisme, Pâques, résurrection du Christ, Hébreux, fondement du christianisme, transfiguration, espérance chrétienne, mystère pascal
Durant notre siècle, certains courants n'ont peut-être pas disparu, à regarder simplement les projets anti-religions qui fusent de partout. Paul veut réaffirmer l'événement de la résurrection du Christ en tant que fondement de la foi chrétienne. Or, comme le présente l'épître aux Hébreux, "la foi est la garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas" (He 11,1). Du coup, il y a une corrélation manifeste entre "foi" et "espérance", par ricochet entre l'événement pascal et l'espérance chrétienne.
[...] Mais au-delà d'un simple rapport, la Pâques en tant que fondement de notre foi chrétienne constitue le fondement de l'espérance qui en découle. Partant de ce constat, l'on est en droit de se demander en quoi la Pâques constituerait le fondement, le principe de l'espérance chrétienne ; une espérance en la résurrection des morts ; une espérance en des lendemains meilleurs, des lendemains de paix, de justice, où « Dieu sera tout en tous » Co 15, 28). I. La manifestation d'une vie La Pâques du Christ exprime au plus haut point la manifestation d'une vie après la mort. [...]
[...] Cela ne signifie nullement pas, qu'en Jésus il n'y a plus de souffrance ou que la Pâques soit la « néantisation » de la souffrance. Mais, avec ta Pâques, fondement de la foi, le Christ donne aux chrétiens de s'assumer, de lutter. Afin de vaincre le péché. Il comprend de facto qu'en dépit de tout, comme son Seigneur, il vaincra. Qu'à l'image de Marie qui a espéré contre toute espérance, la nôtre devienne plus croyante. Qu'elle nous aide donc à cheminer vers et à travailler pour le règne du Christ, objet de notre espérance chrétienne. [...]
[...] L'espérance chrétienne De plus, la Pâques constitue le fondement de l'espérance chrétienne, car en elle, le chrétien comprend que la souffrance humaine sous toutes ses formes ne saurait avoir raison de lui. Car le Christ, notre Maître a connu la dérision, la passion et la mort. Dans sa passion, la souffrance humaine a atteint son paroxysme. Il a connu la mort et l'ensevelissement. Mais, à y regarder de près ces différentes expériences sont celles de milliers d'hommes et de femmes qui ploient sous le poids de leur fardeau, et qui, par la suite, connaissent la fosse (cf. ps 49,10). [...]
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