Le mot « karma » fait presque partie de notre vocabulaire quotidien. On emploie volontiers le terme à toutes les sauces. Le karma serait tour à tour un destin, une fatalité, une aura, un mode de relation à l'autre. Bref, on met un peu sous le mot exotique de karma une série de réalités ou de fantasmes qui nous sont chers.
Pourtant, les choses ne sont pas si simples. Ou alors, elles le sont plus que cela.
[...] Je fabrique alors mon environnement, mes interactions avec le monde, mes ressentis. Mais tout cela est conditionnement. On peut sortir de ces conditionnements en réfléchissant sur soi et en changeant de pratique. En retrouvant une véritable liberté d'action. A force d'agir de manière juste, on finit par développer une empreinte karmique juste et positive, qui s'apparente à la trace d'un parfum qui s'est imprégné dans un tissu. Il s'agit donc de s'imposer un nouveau conditionnement, mais celui-ci choisi, voulu, décidé après analyse. Comment transformer son karma ? [...]
[...] Cela suppose la mise en place des actions, techniques ou attitudes que l'on sait avoir une efficacité pacificatrice et « reconditionnante », neuve, libératrice. Au cœur de la question du karma : retrouver sa pleine liberté. Le conditionnement non voulu est un enfermement. Il est donc fondamental de développer la vigilance, qui est une forme de l'attention, de prendre le temps du regard sur soi et en soi. Le karma n'est pas une notion philosophique du tout. C'est un notion pragmatique : Qu'est-ce qui m'habite ? Comment suis-je en train de réagir ? [...]
[...] La notion de karma dans le bouddhisme Le mot « karma » fait presque partie de notre vocabulaire quotidien. On emploie volontiers le terme à toutes les sauces. Le karma serait tour à tour un destin, une fatalité, une aura, un mode de relation à l'autre. Bref, on met un peu sous le mot exotique de karma une série de réalités ou de fantasmes qui nous sont chers. Pourtant, les choses ne sont pas si simples. Ou alors, elles le sont plus que cela. [...]
[...] Il est donc possible de sortir de son conditionnement.On n'est pas condamné à sa caste, à son milieu social, à sa condition de naissance. Il y a des marges de manœuvre pour modifier les conditionnements qui sont les nôtres. Finalement, la notion de karma est très voisine de notre notion occidentale de libre arbitre. Sans doute y a-t-il des choses que l'on ne peut pas changer, mais il y en a d'autres sur lesquelles nous pouvons agir. Nous disposons de leviers sur nous-mêmes et sur notre esprit. La notion d'intention est bien sûr fondamentale. Sans lien aucun avec la morale. [...]
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