Noël, renaissance, peuple africain, Afrique, naissance du Christ, Seigneur
L'Afrique, continent dont la maternité et les potentialités sont reconnues de tous, est aujourd'hui, comme hier d'ailleurs, une terre parsemée d'embûches, qui entravent son développement, au grand dam des africains eux-mêmes, et de la communauté internationale.
Pourtant, dans un tel contexte, parler de la célébration de la naissance d'un Dieu sauveur, pourrait avoir un autre sens et au pire des cas être contesté.
[...] Ils doivent œuvrer à leur propre développement non seulement économique et social, mais aussi spirituel, car comme dit le psalmiste, si le Seigneur ne bâtit, ce lui qui bâtit le fait en vain. Conclusion Pour finir, retenons que la naissance du Christ que nous célébrons est la manifestation de la solidarité de Dieu envers tous les peuples en général et le peuple africain en particulier. Noël se voudrait être un appel au réveil, un signe d'espérance pour cette terre africaine battue, violée, et volée. Le Christ par sa naissance est signe de renaissance pour cette Afrique léthargique. [...]
[...] Comment la naissance du christ sauveur du monde pourrait-elle aider à la renaissance de l'Afrique ? Pour y trouver réponse, il faut de prime abord, savoir que le Christ notre Seigneur, loin de vouloir nous juger interpelle plutôt chacun de nous, sur sa responsabilité dans une terre où beaucoup de jeunes désespèrent de la vie parce qu'ils vivent dans la galère alors que leur seule ambition est d'aller à l'école, de pouvoir manger à leur faim et de se soigner quand ils sont malades. [...]
[...] En effet, si ce Dieu né, a le souci de notre salut, tant spirituel que social, pourquoi laisse-t-il dans la vie quotidienne de tant d'Africains déjà trop fragiles, la croissance de l'injustice : les guerres fratricides ayant pour conséquences la mort prématurée de tant d'hommes, de femmes et d'enfants sur le continent africain ? Comme dit Jean Marc Ella tout se passe comme si l'avortement des processus démocratiques avait inauguré le temps du désenchantement. Si les mouvements d'oppositions n'ont pas disparu, ils tendent à prendre leur violence et leur capacité de mobilisation. [...]
[...] Aussi, la nativité voudrait-elle être un Signe d'espérance, car Dieu n'est impassible aux souffrances des hommes. Ainsi en se faisant chair pour habiter parmi nous, de telle sorte que tout ce qui est humain ne lui soit étranger, hormis le péché, Dieu nous manifeste sa présence dans nos douleurs les plus atroces, car il souffre quand l'homme, quelles que soient sa culture et son origine souffre. En outre, nous devons savoir au nom de cette même espérance à laquelle l'enfant de Bethléem nous appelle, que ce dernier se donne pour mission de libérer moralement l'homme. [...]
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