Contrairement au christianisme, il y a articulation entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux. Cela explique l'idée qu'on a, et qui est inexacte, d'un Islam forcément théocratique.
Il n'y a qu'un seul livre sacré dans l'Islam : le Coran n'a donc pas le même pas poids que le Nouveau Testament, la Sunna (« les traditions ») ne découle pas de la révélation:
-C'est l'expression directe de la parole de Dieu. C'est Dieu qui parle (dans la Bible, cela ne se trouve que dans le Décalogue) Le Coran se veut la suite des autres enseignements : il est, pour les musulmans, le livre final, le livre de la perfection.
-Il comporte des injonctions, c'est-à-dire des lois, c'est-à-dire des éléments d'ordre quasi juridique sur la politique et le domaine social.
La révélation de Mohamed se veut la suite de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ce n'est donc pas une réfutation de ces deux textes. Jésus est considéré comme un prophète, tout comme Abraham et Moïse. Mohamed se veut être le dernier prophète. L'Islam a donc un héritage commun avec les religions précédentes.
[...] - Pourtant, le Coran peut être interprété, cela est logique dans le sens ou Dieu ne met en jeu qu'une norme, qui correspond à une situation donnée : l'enseignement divin n'est jamais absolu, d'où le fait que certains versets se contredisent (c'est l'exemple de le vin est un don de Dieu qui semble étrange par rapport à le vin et le jeu sont interdits D'où le fait que les textes nécessitent la Fiqh, compréhension intelligente du texte. - Le Coran comporte des injonctions. [...]
[...] C'est Dieu qui parle (dans la Bible, cela ne se trouve que dans le Décalogue) Le Coran se veut la suite des autres enseignements : il est, pour les musulmans, le livre final, le livre de la perfection. - Il comporte des injonctions, c'est-à-dire des lois, c'est-à-dire des éléments d'ordre quasi juridique sur la politique et le domaine social. La révélation de Mohamed se veut la suite de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ce n'est donc pas une réfutation de ces deux textes. Jésus est considéré comme un prophète, tout comme Abraham et Moïse. Mohamed se veut être le dernier prophète. [...]
[...] Le message est donc très différent de celui de Jésus, bien que Mohamed soit devenu un chef politique par hasard (sic). Le Coran ne parle jamais de politique, Mohamed est toujours resté un prophète aux yeux de la religion, son rôle de chef politique n'a pas été légitimé par la religion Le Jihad Mohamed a fait le Jihad (c'est-à-dire littéralement, l'« effort en conquérant la Mecque. Il existe cela dit deux types de Jihad : - Petit Jihad : combattre les ennemis de l'islam. [...]
[...] Le changement provient du départ de La Mecque. C'est l'Hégire (en 622), l'émigration de la Mecque vers Médine. Il y devient un chef de communauté les gens de Médine le voient comme un sage, à l'articulation entre les religions arabes et le judaïsme (qui ont du mal à coexister à Médine : on espère qu'il va résoudre ce problème). Il acquiert un statut d'arbitre de médiateur. L'Etat et la constitution de Médine En plus de cela un groupe l'a suivi depuis la Mecque, il en est le chef. [...]
[...] Selon certains (surtout les islamistes), ce document serait la preuve que l'islam est politique. Quelques réflexions sur les concepts Le Calife Mahomet décède en 632, et n'avait pas de successeur. Le terme de Calife (c'est-à-dire de Lieutenant n'avait jamais été revendiqué par ce dernier. Avec l'extension de Médine, les dirigeants de Médine prennent le nom de Calife : le premier Abu Bakr, prend le titre de remplaçant du prophète cela pose des problèmes donc le Calife deviendra le Commandeur des croyants L'empire musulman devient donc le Califat. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture