Dieu, Jésus-Christ, famille, famille chrétienne, théorie du genre, Pape François, féminisme, église
En cette année où l'Eglise, à travers le Pape François, appelle ses membres à réfléchir sur la Famille chrétienne et sa mission dans le monde d'aujourd'hui, un fait majeur interpelle notre conscience chrétienne. C'est la théorie du genre (Gender Theory) qui remet la Famille en cause à sa racine même. Qu'affirme-t-elle ? Qu'en dit la foi chrétienne ? Quelle attitude adopter en tant que chrétiens face à cette théorie ?
[...] Il- L'ÉGLISE FACE AUX AFFIRMATIONS ET AMBITIONS DE LA THÉORIE DU GENRE La théorie du genre avance qu'elle cherche à libérer les femmes des abus de pouvoir de l'homme. Noble projet . Cette lutte est celle de l'Église qui depuis des siècles affirme l'égalité foncière de l'homme et de la femme. Elle a soutenu l'égalité de l'homme et de la femme contre tous les modèles sociaux prégnants, allant à l'encontre de cette dignité (mariages forcés ou arrangés par les familles, la responsabilité conjugale, parentale). En réalité, cette théorie cache d'autres ambitions plus perfides : l'homme veut se définir lui-même, en dehors de Dieu. [...]
[...] Pour être elle-même, la femme doit s'ériger en rivale de l'homme et répondre aux abus de pouvoir de l'homme par une stratégie de recherche de pouvoir. Ce processus a conduit à créer une rivalité entre les sexes dans laquelle l'identité et le rôle de l'un se réalisent désormais aux dépens de l'autre. Une autre tendance est apparue comme conséquence de la première. Pour éviter toute suprématie de l'un ou l'autre sexe, les différences sexuelles ont été considérées et effacées comme de simples résultats d'un conditionnement historique et culturel. [...]
[...] C'est la théorie du genre (Gender Theory) qui remet la Famille en cause à sa racine même. Qu'affirme-t-elle ? Qu'en dit la foi chrétienne ? Quelle attitude adopter en tant que chrétiens face à cette théorie ? QUE PRÔNE LA THÉORIE DU GENRE ? La théorie du genre est née il y a déjà quelques décennies à la faveur et comme conséquence logique du féminisme, saisi comme mouvement de libération et d'émancipation de la femme par rapport à la domination de l'homme sur elle. Le féminisme souligne la subordination de la femme à l'homme. [...]
[...] La différence sexuelle entre l'homme et la femme n'est pas un simple fait historique ou culturel. Elle fonde l'identité de l'homme et de la femme, et constitue la base de leur relation dans la vérité, la solidarité et la complémentarité. L'Église affirme que le mariage n'est pas une institution à la disposition des requêtes, des pulsions subjectives de l'homme. Il vient de Dieu et constitue une ouverture à la vie : vie entre un homme et une femme ; don de la vie à travers l'enfant ; vie par une sexualité responsable ouverte à la vie jaillie de l'union des époux des deux sexes différents. [...]
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