Miséricorde, homme, Dieu, Jésus-Christ, église, Père, Pape François, pardon, Saint Thomas d'Aquin
Dans la tradition juive comme dans la tradition chrétienne, la figure de Dieu apparaît comme celle d'un Père. Mais, son identité de père porte en creux une dimension admirable que nous oserons nommer "le côté maternel de Dieu". Il s'agit en fait de son incommensurable miséricorde qu'il n'a jamais cessé de manifester aux hommes de tous les temps.
[...] Nous ne devons donc pas nous fermer à cette miséricorde puisqu'elle est la condition même de notre salut. Il suffit de nous départir du péché qui nous rend malheureux en faisant un petit pas en avant vers Dieu pour comprendre qu'il nous attend depuis toujours : Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde Il est infiniment bon et miséricordieux. Il importe ici de souligner avec Saint Thomas d'Aquin que sa toute-puissance consiste justement à faire miséricorde. [...]
[...] La miséricorde, le côté maternel de Dieu I. Christ modèle de la miséricorde II. La miséricorde divine Dans la tradition juive comme dans la tradition chrétienne, la figure de Dieu apparaît comme celle d'un Père. Mais, son identité de père porte en creux une dimension admirable que nous oserons nommer le côté maternel de Dieu Il s'agit en fait de son incommensurable miséricorde qu'il n'a jamais cessé de manifester aux hommes de tous les temps. Le don de Jésus, son fils unique en est l'ultime expression. [...]
[...] Le langage courant identifie généralement la miséricorde au pardon, à la clémence, à la pitié, etc. Cependant, cette identification, quoique valable, risque de voiler ou de réduire la richesse concrète que revêt la miséricorde divine. La miséricorde de Dieu est, à vrai, dire un mystère qu'on pourrait situer à la jointure de deux réalités essentielles : la fidélité et la compassion. En effet, comme nous l'enseigne la tradition hébraïque, ces termes rendent mieux compte du mystère de la miséricorde divine. [...]
[...] Dans les cellules familiales, les enfants sont, en quasi- totalité, portés vers l'affection maternelle. La mère a toujours su se démarquer du père par sa docilité, sa délicatesse, sa patience et son attention. Elle connaît mieux ses enfants ; elle les comprend mieux et sait les aimer mieux que quiconque dans la richesse et les faiblesses de leur être sans aucune réserve. Elle les supporte et les accepte tels qu'ils sont. Toutes ces qualités de la mère apparaissent comme une préfiguration et un pâle reflet de l'infinie Miséricorde de Dieu : la miséricorde divine est beaucoup plus grande et plus profonde. [...]
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