Théocraties, évolution de la loi, Hébreux, Mésopotamie, loi humaine
Le sacré n'est jamais totalement absent. Dieu et les hommes sont étroitement liés quant à ce qui relève de la création du droit. Certains revendiquent toujours une origine divine. Soit c'est le divin qui dirige, soit il y a quelques interventions divines.
Le Moyen-Orient est une région importante dans l'Antiquité. C'est une région de passage, prospère en agriculture. Elle est considérée comme le laboratoire pour les institutions, c'est-à-dire propice aux changements.
C'est un état connu grâce à des recueils (les toutes premières codifications). Elle a aussi développé des connaissances scientifiques importantes. Zone d'hégémonie qui se déplace, des séries de royaume. Il y a un nombre de codes élaborés qui permettent de reconnaitre l'Etat de Droit.
[...] Partie 2 : L'évolution de la loi Peuple hébreux : situation complexe. Peuple semi-nomade, il faut donc qu'il s'installe sur un territoire permanent. Installation qui va rendre nécessaire une évolution de la norme qui gouverne ce peuple. Elaboration de loi par dieu, donc modification possible par ce dernier. On s'adresse à dieu par l'intermédiaire du prophète. Le seul ayant une relation directe avec dieu. Le prophète va donc transmettre l'envie de changer les normes. Nous voulons un roi : les Hébreux veulent faire comme les autres nations. [...]
[...] Unifier le droit, pacifier la société. Existence d'un droit pénal étatique tel qu'en Mésopotamie où l'on s'en remet à la justice avec moins de vengeance. Texte important et décevant (des résolutions, mais aucunes constructions). Théorisation qui arrive un peu en même temps que Rome Les Hébreux C'est le seul peuple monothéiste (un seul dieu) de l'Antiquité. Civilisation ayant vécu une forme de semi-nomadisme (se déplace sur un territoire limité). Conséquences sur les institutions : organisation plus sommaire. Petite société tribale, c'est le chef qui résout les conflits qui se trouvent être peu nombreux. [...]
[...] Pour le reste le roi est déjà contraint par des facteurs humains. La coutume, qui est un usage répété qui acquiert une valeur obligatoire. Ces dernières s'imposent ainsi au législateur. Il peut agir mais ne la domine pas. Contraint pas des réalités physiques, géographiques. La cohabitation va conduire le roi à adopter certaines règles. Aspect très évolutif du droit. Les structures sociales s'imposent au pouvoir royal. Droit imprégné par la religion (droit révélé). Conséquence directe au niveau de la sanction (sanction humaine mais aussi surnaturelle). [...]
[...] D'une loi divine à une loi humaine Le sacré n'est jamais totalement absent. Dieu et les hommes sont étroitement liés quant à ce qui relève de la création du droit. Certains revendiquent toujours une origine divine. Soit c'est le divin qui dirige, soit il y a quelques interventions divines. Partie 1 : Des formes de théocratie 1. La Mésopotamie Le Moyen-Orient est une région importante dans l'Antiquité. C'est une région de passage, prospère en agriculture. Elle est considérée comme le laboratoire pour les institutions, c'est-à-dire propice aux changements. [...]
[...] Code de l'alliance : les 10 commandements. Le droit va être envisagé autrement. C'est une loi qui est l'expression des relations entre dieu et le peuple. Elle a un contenu très divers, juridique mais religieux et moral. Derrière la prescription, un comportement moral est attendu. Symboliquement conservé dans l'Arche d'alliance, symbole de la présence de dieu qui défend le groupe. La loi les mêmes caractéristiques qu'en Mésopotamie, c'est-à-dire une démarche casuistique. La différence résulte en l'absence de pouvoir normatif, tout émane de dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture