Présentation simple du bouddhisme. Elle se présente comme un outil destiné à des enseignants.
[...] Cette expression de "bon médecin" est souvent employée dans les textes bouddhiques pour éclairer les relations que chacun peut avoir avec Bouddha. La première des Quatre Vérités est que tout est souffrance dans cette vie. Le terme pâli employé par Bouddha pour souffrance est " dukka". Dukka couvre une réalité plus profonde que la souffrance physique, psychique. La deuxième Vérité montre l'origine de cette souffrance, c'est-à-dire l'ignorance spirituelle de l'homme avec toutes les passions qui en découlent. L'homme veut de tout son être un bonheur durable, permanent. [...]
[...] Cette illusion va pousser l'homme à poser des actes égocentriques (égotiques). Suivant la loi karmique, la qualité des actes détermine la forme dont un être renaît. Les actes égotiques donc négatifs projettent l'homme dans d'autres existences et ainsi il se trouve prisonnier du cycle pendant des kalpas et des kalpas sans possibilité apparente d'en sortir. Avec la troisième Vérité, Bouddha explique qu'il y a une guérison possible, l'homme peut dissiper son ignorance, se libérer de tout désir, des actes égoïstes, de toute forme de souffrance et donc du cycle des naissances et des morts. [...]
[...] Pourquoi les français sont-ils saisis par le Bouddhisme ? Les raisons sont nombreuses : l'insatisfaction vis à vis de ce monde, insatisfaction face au discours habituel sur Dieu, sur l'Absolu, en particulier par rapport à la question du mal, insistance sur la primauté de l'expérience comme critère de vérité, désir de prendre en main sa vie, son propre progrès spirituel, désir d'intégrer le corps à la démarche spirituelle Certains pensant qu'une vie ne suffit pas pour s'accomplir se tournent vers le Bouddhisme croyant y trouver la notion de réincarnation. [...]
[...] Il se met alors à chercher le moyen de sortir du cycle infernal des morts et des naissances, le samsara. Dans sa quête de vérité, Siddharta emploie diverses méthodes : concentration, ascèse rigoureuse ; affaibli, il comprend qu'il doit adopter la vie des moines mendiants plus équilibrée et favorisant la quête spirituelle. Un jour, assis en position de méditation sous l'arbre de bodhi (de l'Eveil), il trouve enfin la vérité. Il devient alors le Bouddha, l'Eveillé. Il hésite à dévoiler la vérité, la Loi (Dharma) qu'il a découverte, craignant qu'elle soit mal comprise. [...]
[...] Ce sont là les trois joyaux du Bouddhisme. La communauté bouddhique est l'expression vivante de la Loi Bouddhique. Il y a diverses manières de vivre le bouddhisme. Les sermons de Bouddha ( sutras) ont été compilés par un de ses disciples Ananda peu après sa" mort". Moins de deux siècles après la disparition de Bouddha deux grands courants rivaux sont nés : le Petit Véhicule (Hînayâna) et le Grand Véhicule (Mahâyâna). Le premier se veut le plus proche de l'enseignement du Bouddha, il fait tendre vers l'idéal de l'Arhat, être digne de respect, l'Arhat a réussi à couper tous les liens qui emprisonnent l'homme du commun. [...]
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