Par de nombreux aspects, l'Islam est et se veut « un ».
Ceci contraste avec les nombreuses différences (religieuses, sociales, économiques) que cette étude se propose de relever.
Ce document s'applique donc en premier lieu à exposer ce qui fait l'unicité de la religion musulmane, avant de s'attacher à lister et expliciter les différences religieuses, économiques et politico-sociales qui existent en son sein.
Cette étude s'appuie sur la comparaison de deux pays musulmans: l'Iran et la Turquie.
[...] C'est l'école officielle de l'Iran depuis la dynastie safavide. Loin d'être uniforme, le chiisme compte de nombreuses courants, notamment liés au nombre d'imams adorés : Les duodécimains, les plus nombreux, attendent le dernier imam, qui, encore enfant était entré en occultation (c'est l'imam caché) et est devenu l'attendu (le mahdi). Les quinquesimains, adorent cinq imams mais ne croient pas en l'imam caché. Les septimaniens, vénèrent respectivement le sept imams. Parmi eux, les Nizârites (descendants des assassins), les Ismaéliens, et les Fatimides. [...]
[...] Alors qu'il est dans le désert, il reçoit les révélations divines. Encouragé par Khadîdja, il commence à réciter ce qu'il a entendu pour que ça ne soit jamais oublié. Ce n'est que plus tard, plus de vingt ans après sa mort, que d'autres, lettrés, retranscrivent la parole d'Allah rapportée par Muhammad. Mais les marchands les plus puissants de la Mecque, craignant de voir ce monothéisme prendre des proportions nuisibles à la bonne marche de leur commerce (La Mecque était en effet un centre religieux important, lieu de pèlerinage, et donc, de marchés), décident de freiner l'expansion de la parole de Muhammad, qui doit fuir vers Médine : l'Hégire commence en 622. [...]
[...] Il émerge dans les années 1970-80. Ces mouvements, qui voient le jour dans de nombreux pays musulmans, se fondent surtout sur un refus de l'influence occidentale. Mais même si le fond de ce mouvement procède de volontés identiques, il contribue à renforcer certaines différences :Tout d'abord, il s'agit de plusieurs partis et mouvements qui n'ont pas collaboré entre eux . Hassan Al-Banna, avec les Frères Musulmans en Egypte (1928), Sayed Qotb ou encore Abou Ala Mawdoudi (Pakistan) sont parmi les figures emblématiques de ces mouvements. [...]
[...] Celui-ci organise donc la résistance,et en deux ans, de 1920 à 1922, il lutte contre les armées française et grecque et contre les Arméniens La république Kémaliste Au traité de Lausanne, en 1923, Kemal obtient l'annulation des effets du Traité de Sèvres. C'est une victoire. Il est désormais considéré comme un sauveur par le peuple Turc. Il entreprend alors une réforme totale de la politique et de la société turques. Il abolit le Sultanat et commence une dissociation du religieux et du politique, qui fait prendre à la Turquie ses distances avec le reste du monde islamique. [...]
[...] Pouvoir temporel et spirituel se mélangent donc, avec un avantage (disons un dernier mot au pouvoir spirituel La société iranienne aujourd'hui Les iraniens ne sont pas, comme on le croit souvent, des arabes. Ils ne sont même pas arabophones. Preuve de plus s'il en fallait que l'islam n'est pas à conjuguer systématiquement avec arabité. Les iraniens sont des Perses (rivaux ancestraux des arabes, et des ottomans, donc et leur langue, la langue officielle en Iran, est le Farsi, qui signifierait persan L'écriture utilise l'alphabet arabe, mais là s'arrête toute ressemblance entre le farsi et l'arabe classique. [...]
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