L'islam est une religion dont le message est : « il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu ». Cette religion est née en Arabie au VIIe siècle. C'est Dieu qui s'est manifesté à Mahomet. Ses fidèles sont les musulmans, c'est-à-dire « ceux qui sont soumis à Dieu ». L'islam est aussi la communauté des croyants, qui, depuis quatorze siècles, ont puisé dans cette religion leurs règles de vie et leur civilisation.
L'islam marocain, de rite malékite, imprègne et rythme la vie de la « umma », communauté des croyants : l'appel à la prière et le rassemblement dans les mosquées, très nombreuses, jusque dans les plus petits villages ; les rites religieux : les cinq prières quotidiennes, jeûne du Ramadan, pèlerinage ; les fêtes annuelles : moussems et « visites » aux tombeaux des saints ; les fêtes familiales ; les cérémonies officielles célébrées avec faste et attrayantes pour le tourisme ; les émissions de radio et télévision avec lecture du Coran et conseils juridiques et moraux… L'islam marocain est généralement perçu comme vivant, ouvert et tolérant, encore empreint des valeurs traditionnelles, mais capable d'intégrer les valeurs de démocratie, droits humains et libertés. Parallèlement à ce visage modéré de l'islam marocain se développe depuis une trentaine d'années un islam plus intransigeant et radical. Sous l'influence de courants venus du Moyen-Orient, salafisme et wahhabisme, l'islamisme se répand à la fois dans les milieux instruits et dans les milieux populaires. Le Maroc prendra brutalement conscience de la gravité du problème avec les attentats de Casablanca (2003) et de Madrid (2004) où sont impliqués de jeunes Marocains et plus récemment des kamikazes qui se réclament d'Al Qaïda.
[...] C'est la deuxième religion au monde. Le contact avec l'occident industrialisé a eu des répercussions importantes sur le monde musulman : colonisation puis exaltation de la libération par les mouvements islamiques, explosion de la démographie L'islam est aujourd'hui une force en crise qui le déchire entre le rêve de revenir à un islam mythique et idéalisé en détruisant par la force le contact avec l'Occident, supposé pervers, et l'adaptation de la religion à la modernité au sens occidental, en admettant même la laïcité de l'état. [...]
[...] * La ligne officielle : Le PJD est le plus important parti d'opposition au parlement marocain. Il a d'ailleurs raflé le plus grand nombre de suffrages aux dernières élections législatives de 2007. Le PJD se veut un parti pacifiste puisqu'il accepte de s'inscrire dans l'arène politique marocaine. La raison à ce revirement par rapport à ses positions d'origine dans les années 1970 se trouve dans la conviction des dirigeants que le changement de la société marocaine ne peut intervenir que graduellement, notamment par l'encadrement et l'éducation des masses à l'intérieur d'un parti politique dûment autorisé. [...]
[...] Alors qu'il a fait état de son soutien en faveur d'un ordre du jour partisan et ouvert, qui s'intéresse à de larges questions sociales et politiques, plutôt qu'à un agenda strictement religieux, Benkirane est également perçu comme un défenseur du Roi. Certains ont l'impression que sa politique est plus acceptable par le Souverain, représentante d'un Islam modéré qui contre le radicalisme tant en politique que dans des affaires de sécurité. Étude sur l'islam marocain *La Croix, no - Le Monde, lundi décembre 2007, p L'islam marocain dans toute sa complexité. Une étude inédite et fouillée explore l'islam au quotidien des Marocains. [...]
[...] Le gendre du prophète, Ali, n'est pas reconnu par certains fidèles. Dès lors, l'islam se divise en deux branches, les chiites, partisans d'Ali, et les sunnites, partisans de l'ancien secrétaire du prophète, Moawiya et ralliés au cinquième califat. Les sunnites se limitent à l'islam fondamental tel que l'a enseigné le prophète, sans rien ajouter ni retrancher. Il constitue 90% des musulmans. Les chiites, minoritaires, reconnaissent l'autorité religieuse d'un chef, l'imam, descendant du prophète et de son gendre Ali. Ils recommandent une interprétation littérale du Coran. [...]
[...] Il souhaite un État appliquant la justice et redistribuant les richesses du pays au peuple marocain, un État islamique appliquant la charia et bâti sur le modèle de l'État instauré par le prophète Mahomet aux débuts de l'Islam. [...]
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