L'hindouisme est une religion pratiquée par plus de 700 millions de personne à travers le monde, essentiellement en Inde et dans les régions où la diaspora indienne est très forte (Afrique orientale et méridionale, Sud-est asiatique, Antilles, Angleterre). L'hindouisme est l'une des principales religions, c'est en effet la troisième religion la plus pratiquée dans le monde.
L'hindouisme ne possède pas de fondateur identifié contrairement au christianisme ou à l'islam. Le mot "hindouisme" fut inventé par les musulmans qui assimilèrent les pratiquants de cette religion au fleuve prêt duquel ils vivaient : l'Indus. C'est une religion à part dans le sens ou elle existe uniquement en Inde et que ses mutations sont étroitement liées à celles de ce pays. Son histoire peut être vue à travers celle de l'Inde.
Les hindouistes croient en l'existence de cycles cosmiques qui se composent d'une période d'expansion puis une période de résorption. Selon la Tradition nous serions actuellement dans le quatrième cycle, chaque cycle s'étend sur plusieurs millions d'années. L'homme est lui aussi soumis à ces cycles cosmiques, ou samsâra, littéralement "ronde des existences", le cycle des réincarnations dont il ne peut pas échapper tant que subsistent les fruits d'actes ou de violations antérieurs.
[...] Seule la réincarnation permet de monter ou descendre socialement. De ce système de castes résulte une grande stabilité de la société puisque aucune révolte ne peut changer ce système, seule la mort peut permettre a une personne de voir sa situation s'améliorer dans une autre vie (en résulte une certaine indifférence voir parfois une joie vis-à-vis de la mort). Ce système est associée à une résignation d'un hindou sur son propre sort, si il fait partie des défavorisés, des intouchables c'est qu'il l'a mérité. [...]
[...] Ces dieux forment une sorte de trinité hindoue, dans de nombreuses conceptions de l'hindouisme ils forment les trois faces du même Dieu. Certains considèrent que le bouddhisme est une branche de l'hindouisme et que islam, christianisme et hindouisme forment une religion à trois faces. L'accès a Dieu par l'une ou l'autre de ces religions leur est donc indifférent. D'autre part, l'hindouisme peut, à la foi être considéré comme polythéiste avec sa multitude de dieux mais aussi par certain aspect monothéiste puisque pour certains hindouistes, tous sont l'émanation d'un même dieu. [...]
[...] En 1947, lors de la partition de l'Inde entre Inde Pakistan et Bangladesh de nombreuses violences inter religieuses ont lieu, et même si de nombreux musulmans ont émigrés au Pakistan cette religion est encore présente en Inde et affrontent une minorité d'extrémistes hindous (voir article du Monde du 29 Juin 2003). L'hindouisme est toujours florissant malgré les modifications du mode de vie. Les mythes perdurent dans le cinéma hindi et les rituels survivent non seulement dans les temples mais aussi dans les rites de passage. [...]
[...] J.-C., et comprend hymnes qui furent transmis oralement jusqu'à nos jours. Deux autres Veda l'accompagnent : l'Yajurveda (le livre des formules sacrificielles) et le Samaveda (recueil de liturgie et de chants religieux). Un quatrième livre, l'Atharvaveda (collection de charmes à caractère magique), fut probablement ajouté vers 900 av. J.-C. La Bhagavad Gîtâ désigne deux textes épiques élaborés à partir d'un certain nombre de légendes. Le Mahabharata ou grande geste des Bharata raconte une rivalité entre cousins, les Pândava et les Kaurava. [...]
[...] Le poids des actes conditionne sa vie sur terre et la qualité de la prochaine. Quitter ce cycle est l'idéal d'un hindou et est une délivrance (ou mukti) difficile a obtenir. Seul un brahmane mâle parfait dans sa vie antérieure peut devenir un jîvanmukta libéré vivant) et être délivré du cycle de renaissance. Trois méthodes peuvent lui permettre d'atteindre ce stade : l'action ou karma (respect des rites, des castes, etc.), la connaissance ou jnana (méditation) ou la dévotion ou bhakti (dévotion), cependant ces pratiques varient en fonction des différents courants auxquels se rattache le croyant. [...]
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