Le récit des pèlerins d'Emmaüs se trouve au centre du chapitre vingt-quatre de l'évangile selon saint Luc, entre le verset treize et le verset trente-cinq. Il est précédé par le récit des femmes au tombeau et suivi par l'apparition de Jésus à la communauté de Jérusalem.
Dans ce récit, deux disciples font route de Jérusalem à Emmaüs. Ils sont tristes et très accablés par la crucifixion du Christ qui a eu lieu trois jours plus tôt. Soudain un inconnu arrive, c'est Jésus, mais les disciples ne le reconnaissent pas. Ils font route ensemble et discutent jusqu'à ce qu'ils arrivent à Emmaüs. Les deux disciples invitent alors leur compagnon de route à manger avec eux. Ce n'est que lorsque Jésus bénit et rompt le pain que les disciples le reconnaissent et que Jésus disparaît. Tout émus, ils s'empressent alors de revenir à Jérusalem pour annoncer aux apôtres qu'ils ont vu Jésus et qu'il est vivant. Le Christ est ressuscité !
[...] Il veut se faire solliciter. Les disciples lui demande de rester sous prétexte que c'est la nuit. Certes, il n'est peutêtre pas prudent de marcher seul la nuit mais les disciples veulent par-dessus tout poursuivre leur discussion. Luc 30-32) Et il arriva, comme il était à table avec eux, ayant pris le pain, il dit la bénédiction et, ayant partagé, il leur donnait. Leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent. Et lui devint invisible de devant eux. Et ils se dirent entre eux : Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, quand il nous parlait sur le chemin, quand il nous ouvrait les Ecritures ? [...]
[...] Il nous invite tout simplement à porter davantage attention à notre prochain Bibliographie BOESPLUG, François, Arcabas et les pèlerins d'Emmaüs, Paris, Editions du Cerf p. CHENU, Bruno, Disciples d'Emmaüs, Paris, Bayard p. SŒUR JEANNE D'ARC, Les pèlerins d'Emmaüs, Paris, Editions du Cerf p Annexe Evangile selon saint Luc : Chapitre 24, v - Et voici, deux d'entre eux, ce même jour, faisaient route vers un bourg distant de soixante stades de Jérusalem, du nom d'Emmaüs Et ils s'entretenaient entre eux de tout ce qui était survenu. [...]
[...] Parce que ce sont des femmes ? Probablement. Il faut savoir qu'à cette époque les femmes n'occupaient pas un rang social très élevé. Elles ne sont donc pas crédibles ! Pour les disciples, la résurrection du Christ n'est qu'une rumeur, ils n'y croient pas et ils ont le moral à zéro Luc 25-26) Et il leur dit : O sans intelligence et lents de cœur à croire en tout ce qu'ont déclaré les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît et entrât dans sa gloire ? [...]
[...] C'est pour cela que Jésus les trouve lents de cœur. En effet, ils n'ont pas encore saisi le sens de ce qu'ont déclaré les prophètes par le passé. Ils ont perdu la foi. Cette question : Ne fallait-il pas que le Christ souffrît et entrât dans sa gloire ? est le cœur du texte. Cette question donne le sens à toute l'histoire. Le récit est donc équilibré autour de cette phrase. Dans la première partie du récit, tout est sombre et triste. [...]
[...] 33 Et s'étant levés à l'heure même, ils revinrent à Jérusalem, et ils trouvèrent réunis les Onze et ceux avec eux disant que réellement il s'est réveillé, le Seigneur, et il a été vu par Simon ! Et eux racontaient les (choses) sur le chemin, et comment il avait été reconnu d'eux au partage du pain. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture