Etude de la pratique de la religion hindoue à Paris

Résumé du document

J'ai choisi d'étudier dans un premier temps la pratique de l'hindouisme à la maison à travers des exemples le plus souvent issus de mon entourage proche puis dans un deuxième temps j'ai envisagé l'étude de la pratique à l'extérieur et ce tout particulièrement à travers l'exemple d'une cérémonie à laquelle j'ai assisté dans le temple tamoul « Sri Manicka Vinayakar » dédié au dieu Ganesh, fils du dieu Siva et de la déesse Parvati.

Extraits

[...] Le sujet n'a été étudié que partiellement et de nombreuses questions restent en suspens quant à l'avenir de la communauté hindoue à Paris, ou encore sur les hypothèses émises dans mon développement au sujet du système des castes. Bibliographie : (entre autres) Groupe de Réflexion Franco-Indien, A Guide to Living in France M.B.Ashok, La présence des Indiens du Nord en Ile-de-France, Université de Paris IV, thèse de doctorat B. [...]

[...] Ganesh est le fils du dieu Siva et de la déesse Parvati. La légende la plus courante quant à l'origine de sa tête d'éléphant serait celle de la décapitation par son propre père qui aurait réparé son accès de colère en plaçant sur le corps de son fils la tête de la première créature qui passait dans les parages : un éléphant. Ce temple abrite également d'autres divinités. Il accueille quotidiennement les fidèles entre 09heures30 et 20heures 30, et trois pujas ont lieu chaque jour à 10heures, 12heures et 19heures. [...]

[...] On dispose alors sur une table devant l'autel les vendredis, samedis et dimanches, plusieurs plats chauds (riz et légumes) végétariens, des sucreries (halwa). Le prêtre referme un rideau et rhabille la divinité, la couvre de fleurs et la laisse quelques minutes avec les plats pour la rassasier. Il lui donne ensuite à boire. Quelques minutes après on ouvre le rideau et un repas est offert à tous les fidèles qui acclament la divinité. Lors de la cérémonie en question, une quarantaine de personnes était présente. [...]

[...] La cérémonie du mariage est également pratiquée, entre le mois de janvier et celui d'avril. Pour connaître la date exacte, on paye un prêtre qui déterminera selon les astres quel jour les futurs époux doivent se marier. Beaucoup choisissent de célébrer leur mariage dans leur pays d'origine tandis que le mariage civil est célébré en France de manière à faciliter les démarches administratives. Certains groupes régionaux disposent de leur propre association. Notamment la Gujurati Hindu Sangatam, association des hindous du Gujerat, dans le 13ème arrondissement qui dispose d'une grande salle de réunion sollicitée lors des mariages et des grandes fêtes religieuses hindoues. [...]

[...] C'était essentiellement l'occasion de se rencontrer plus que de fêter religieusement ce jour. Certains temples organisent des cérémonies religieuses à la maison également). Au niveau de l'enseignement religieux chez les hindous, il se fait aussi à la maison, mais le contenu de cet enseignement varie beaucoup d'une famille à l'autre. De plus, le manque de prêtres et le manque de temps entraîne un relâchement voire un abandon de cet apprentissage et donc une disparition de la pratique chez les plus jeunes. [...]