Principe de laïcité, DUDH Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, religion, état, sécularisation, importance politique, droits de l'homme, pouvoir spirituel, pouvoir temporel, états européens, états occidentaux, courants nationalistes, courants fondamentalistes, courants religieux, église
Il est facile de constater et de vérifier que les problématiques liées à la religion n'ont pas du tout disparu, même en France, où le processus de sécularisation (c'est-à-dire de la perte d'influence du religieux sur la société) est pourtant ancien ; en témoignent les débats réguliers sur le port du foulard à l'université par exemple. Les relations entre les États et les religions ont connu des évolutions très différentes, notamment en relation avec l'émergence ou pas, de la démocratie, et la consécration des droits de l'homme ; aujourd'hui, une grande partie des États est laïque : la religion et l'État sont séparés, et celui-ci adopte une posture neutre envers la sphère religieuse afin de permettre la liberté de conscience des citoyens. Mais une autre partie des États n'a pas du tout adopté le principe de laïcité, et la religion n'a pas du tout perdu son influence quotidienne et son importance politique.
[...] Les guerres de religion qui ont déchiré l'Europe apportent une réponse à cette question. Le pluralisme religieux pose la question de la relation entre pouvoir spirituel et temporel : si le chef d'État n'est que le représentant du pouvoir temporel (car c'est bien le Pape qui détient le pouvoir spirituel), il ne peut justifier de s'occuper du sort spirituel de ses sujets. C'est d'ailleurs la thèse que soutiendront, au XVIIIe siècle, les philosophes des Lumières. B. Le principe de laïcité À l'origine du processus de sécularisation dans les sociétés occidentales, on trouve l'idée de centrale de la laïcité : l'Église et l'État ne relevant pas des mêmes attributions, ils doivent être séparés, et l'État adopte une posture neutre à l'égard de toutes les religions. [...]
[...] On remarque cependant que le plus souvent, la séparation des pouvoirs entre l'Église et l'État n'est pas remise en cause, mais que c'est l'influence quotidienne de la religion, en tant qu'élément de tradition, qui est revendiquée. Les situations restent très diverses dans les relations entre États et Religion, mais il faut souligner que si certains penseurs prédisaient la fin de la religion avec le début du XXIe siècle, c'est très loin d'être le cas, en témoignent d'ailleurs les nombreux conflits religieux qui subsistent de par le monde. [...]
[...] On peut constater qu'encore de nos jours, en France, il est interdit lors d'un entretien d'embauche de demander sa religion à quelqu'un, car cela pourrait conduire à des discriminations à l'embauche. Le principe de laïcité a souvent été l'un des premiers adoptés par les nouvelles démocraties qui suivent la chute des anciens régimes monarchiques européens, avec pour but de faire reculer l'influence de l'Église ; le message des jeunes Républiques au pouvoir spirituel est clair : il n'y aura plus de privilège ni d'ingérence étatique. [...]
[...] États et religions : une sécularisation en recul ? Il est facile de constater et de vérifier que les problématiques liées à la religion n'ont pas du tout disparu, même en France, où le processus de sécularisation (c'est-à-dire de la perte d'influence du religieux sur la société) est pourtant ancien ; en témoignent les débats réguliers sur le port du foulard à l'université par exemple. Les relations entre les États et les religions ont connu des évolutions très différentes, notamment en relation avec l'émergence ou pas, de la démocratie, et la consécration des droits de l'homme ; aujourd'hui, une grande partie des États est laïque : la religion et l'État sont séparés, et celui-ci adopte une posture neutre envers la sphère religieuse afin de permettre la liberté de conscience des citoyens. [...]
[...] Dans les pays européens, on note que les questions qui concernent le religieux sont de plus souvent sur le devant de la scène, notamment à cause du pluralisme religieux : l'avortement, le mariage homosexuel, ou encore la fertilisation in vitro sont des sujets de débats publics dans de nombreux pays, et le point de vue religieux y est toujours présent. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire qu'il semble effectivement que la sécularisation accuse, recul au niveau mondial, en particulier depuis les années 1970 et l'émergence des mouvements de nationalisme religieux. La religion apparaît comme une valeur refuge, un élément de stabilité face au monstre de la mondialisation. [...]
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