Notre investigation s'appuyera principalement sur les ouvrages d'écrivains, et historiens qui ont déjà réfléchi sur l'histoire du siècle de la réforme, sur les sectes, les N.M.R.C. et leur implantation dans le monde et particulièrement en Côte d'Ivoire. Grâce aux recherches à partir d'archives, dans les bibliothèques et aux enquêtes menées sur le terrain, nous proposons à l'intention des Pasteurs Catholiques et au fidèles chrétiens qui frappent avec insistance à la porte de l'Eglise Catholique, un discours théologique de la position Catholique.
Il est à noter qu'il n'est pas facile de transposer des réalités et des concepts du témoignage de certaines personnes. Nous aurons l'esprit critique et analytique dans le recueil de ces témoignages. Ainsi s'appliquent les limites de ce travail.
Nous sommes à une époque où, grâce à l'humanisme, les consciences sont éveillées. L'homme est ainsi sorti de son état d'obscurantisme et acquiert une ouverture de l'esprit. Notamment dans les domaines économiques, politiques et religieux. Désormais, plus rien ne se vit sans en appeler au bon sens de l'homme.
L'Eglise, sacrement de la présence réelle du Christ, avec ses dirigeants, a manqué de vigilance. En effet, l'Eglise n'a pas su évoluer avec son temps : de la scolastique à la renaissance. Les abus, la corruption, la vie mondaine, l'absentéisme et l'ignorance de certains pasteurs, vont interpeller les nouvelles tendances intellectuelles chrétiennes à un retour à l'Ecriture, à l'expérience personnelles et mystique, une sorte de métanoïa grâce à l'étude des textes sacrés : hébreu, latin, grec, syriaque.
[...] II/ La position de l'Église catholique 2-1 Les frères séparés au regard des catholiques Aujourd'hui, on assiste à une réforme de regard des catholiques sur Luther et tous les autres frères séparés. Et la réflexion de Hans KÜNG vient à bon escient: il nous importe aujourd'hui d'apprendre à les connaître parce qu'eux aussi, en un sens authentique et parfois même en un sens meilleur que nous, ils sont des chrétiens et églises chrétiennes. Et comment ne devrait-il pas nous importer d'apprendre à connaître nos frères ? [...]
[...] Il y a en somme un ensemble de concepts, de noms et de termes pour traduire ce qu'ils veulent faire passer comme message et qui introduisent des confusions dans les esprits. Nous voulons donner quelques critères pour aider à discerner le vrai du faux, pour le bonheur de l'homme. Pour distinguer une secte religieuse d'un vrai groupe religieux, nous donnerons deux principaux ensembles de critères. Premiers ensembles de critères du père Germain GAZOA[40] Chercher à savoir la manière dont fonctionne le pouvoir A qui appartient-il ? D'où vient-il ? Quel est son champ d'exercices ? Jusqu'où peut-il aller ? [...]
[...] Les papes du Moyen Age n'ont pas su faire la transition entre le moyen âge et la renaissance. Ils n'ont pas pu sentir les conséquences des grandes mutations favorisées par l'humanisme[3] . Ils ont ainsi manqué à leur devoir de prophètes. Tous ces Papes n'ont pas eu grand souci de l'avenir de l'Eglise. En effet, jusqu'à la fin du Moyen-Âge, l'Europe n'est pas totalement christianisée. Aussi, la connaissance même du Christ et de la Religion Chrétienne pose problème. Les fidèles de campagnes, analphabètes, sont livrés à eux-mêmes comme des brebis sans bergers Ils doivent leurs instructions à la pédagogie iconographique qui reste très superficielle. [...]
[...] Sinon, comment l'aurait-il institué à la veille de sa mort ? Et comment aurait-il demandé de la refaire ? Faites ceci en mémoire de moi. (Luc 22,19) Le Pain et le Vin deviennent réellement le corps et le sang du Christ. C'est la transsubstantiation. Le Christ est réellement présent dans le pain et le vin consacré, offrant pour nous son corps livré et son sang versé[14]. Pour Luther, cette doctrine de la réalité du corps et du sang ou transsubstantiation est dépourvue de fondement dans l'Ecriture et dans la raison. [...]
[...] Le plus important, nous dit Otto Karrer, serait d'instruire et de former les futurs pasteurs à une connaissance des diverses confessions qui fut imprégnée de loyauté et de charité, comme le temps l'exige. Il faudrait pour cela introduire dans le corps des études théologiques les cours correspondants[73]. La théologie et les autres disciplines, surtout l'histoire, doivent donc être enseignées dans un sens œcuménique, pour mieux répondre à la vraie réalité, car c'est de la formation des prêtres que dépend la nécessaire éducation spirituelle des fidèles et des religieux[74]. Il est clair qu'en ce sens, la manière d'exposer la doctrine de la foi ne doit pas faire obstacle à l'œcuménisme. [...]
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