Ce « tiré à part » fait partie d'un ouvrage très important en volume, certes, mais aussi en somme théologique dont l'auteur propose une exégèse plus évangélique que celle tirée des besoins de l'Eglise de Rome.
[...] Le 14 avril 1802 sort en librairie Génie du christianisme ou beautés de la religion chrétienne. Son auteur est le vicomte François-René de Chateaubriand, un écrivain romantique de 34 ans rendu célèbre par ses oeuvres Atala et René.Le livre est une apologie de la religion. Il apporte au Premier Consul le soutien des catholiques et de certains monarchistes. : la France ne serait pas la France si le Concordat avait fait l'unanimité ! Dans le Poitou, quelques villageois catholiques des environs de Bressuire se sont insurgés contre le texte et il en est sorti un mini-schisme : la «Petite Église», qui compterait encore 3.000 fidèles[4]. [...]
[...] La dernière vision que pouvaient emporter avec eux des juifs encore vivants jetés dans les fours crématoires était la boucle du ceinturon des nazis sur laquelle était inscrite une mention à la gloire de Dieu : "Gott seit mit uns" . Dieu avec nous ! Ce n'est pas du roman, c'est dommage . c'est de l'Histoire et c'est encore plus dommage, mais ce qui est encore bien plus dommage . c'est aussi l'Histoire de l'Église ! Je sais, nous sommes loin de nos soucis concernant les vues de Paul sur le célibat et le mariage . [...]
[...] L'église recevait ainsi une belle leçon de charité par ceux dont elle disait qu'ils n'en avaient pas ! Bien qu'abolie en Italie et partout ailleurs, par la force des choses et la laïcité progressive née des divagations religieuses, cette loi s'appliquait bon gré mal gré moralement et parmi les nombreux prêtres, environ qui ont quitté le ministère après le sabordage de Vatican II, beaucoup se sont vu opposer leur décision à une embauche. Les mœurs ont un peu évolué depuis, par la force des choses . [...]
[...] et contraignait prêtres et évêques nantis d'épouses à les répudier sous peine d'exclusion ! A ce sujet, voici ce que nous enseigne Paul: "Si quelqu'un désire être évêque, il désire une chose excellente. Mais il faut que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme. Il doit être sobre, prudent, grave, hospitalier, capable d'enseigner, qu'il ne soit pas adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais qu'il soit modéré, éloigné des querelles, exempt d'avarice, qu'il gouverne bien sa propre famille, tenant ses enfants dans la soumission et dans toute sorte d'honnêteté; car si quelqu'un ne sait pas conduire sa propre famille, comment pourrait-il gouverner l'Église de Dieu Puis, plus loin, il ajoute : "Il faut de même que les femmes soient graves, qu'elles ne soient point médisantes et qu'elles soient sobres et fidèles en toutes choses. [...]
[...] Allan Petersen , dans son ouvrage "Homemade" écrit : "La plupart des gens se marient en croyant à la légende qui veut que le mariage soit une belle boite vide. Il faut y mettre quelque chose avant de pouvoir en retirer quoi que ce soit. "L'amour n'est pas inhérent au mariage; l'amour est inhérent à l'être humain et celui-ci le met dans le mariage. "Il n'y a pas de romanesque dans le mariage; le couple doit l'y insuffler. "On doit apprendre l'art et la manière de donner, d'aimer, de servir, d'admirer afin que la boite reste pleine. [...]
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