La religion est un système de pensée qui essaie d'expliquer ou d'interpréter la nature et la société sous le prisme des thèses divines ou métaphysiques. Il existe plusieurs formes de religion à savoir les religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) et les religions polythéistes ou non monothéistes. Les religions monothéistes sont les religions les plus influentes ou les plus dominantes au monde et sont aussi les religions le plus pratiquées ou les plus professées par le plus grand nombre de personnes dans le monde occidental ou dans l'hémisphère nord tout en étant concurrencées sur le reste du monde par les religions polythéistes qui sont prolifiques dans les pays de l'hémisphère sud qui possèdent le plus grand nombre de fidèles religieux au monde grâce à la Chine et à l'Inde. Elles ont la particularité de définir les règles ou les principes qui guident le mode de vie des fidèles. L'évolution des moeurs sociales due au développement des moyens de communication permet de modifier progressivement les rapports entre la religion et la société ou entre les acteurs religieux et les acteurs sociaux.
[...] La montée ou la multiplication du banditisme, de la délinquance, de la criminalité dans les sociétés modernes rend illégitime ou provoque l'illégitimité des autorités étatiques mais exprime surtout les limites du pouvoir des autorités religieuses qui ne peuvent pas combler les lacunes des autorités étatiques à l'égard de ces phénomènes sociaux. Les autorités religieuses sont inefficaces pour résoudre de nombreux problèmes de la société moderne et semblent être dans l'incapacité de servir d'alternative aux autorités étatiques en cas de leur défaillance. La faillite de l'Etat face aux problèmes sociaux est difficilement comblée par les autorités religieuses qui ne sont pas en mesure d'avoir les moyens pouvant être à la hauteur des problèmes nouveaux posés par le comportement de certaines personnes dans la société. (...)
[...] La montée ou la multiplication du banditisme, de la délinquance, de la criminalité dans les sociétés modernes rend illégitime ou provoque l'illégitimité des autorités étatiques mais exprime surtout les limites du pouvoir des autorités religieuses qui ne peuvent pas combler les lacunes des autorités étatiques à l'égard de ces phénomènes sociaux. Les autorités religieuses sont inefficaces pour résoudre de nombreux problèmes de la société moderne et semblent être dans l'incapacité de servir d'alternative aux autorités étatiques en cas de leur défaillance. [...]
[...] ) ou issus des autres formes de croyance religieuse monothéiste ou polythéiste ne permettent pas de lutter efficacement contre la montée de ces phénomènes dans les sociétés modernes dont la seule solution passe par la répression publique qui n'entraîne toujours pas les résultats escomptés. Le christianisme, le judaïsme, l'islam et les religions de l'homme issues de l'Asie comme le bouddhisme et l'hindouisme voient leurs principes religieux de plus en plus vidés de sens ou difficiles d'être appliqués dans la pratique du fait de la montée ou de la multiplication des phénomènes sociaux dont les autorités étatiques et religieuses ne peuvent plus apporter des réponses convenables. [...]
[...] Les principes moraux issus des religions monothéiste ou polythéiste et le libéralisme économique ou financier ouvert à toutes les personnes deviennent les symboles de la contradiction sociale et les règles existentielles des sociétés modernes. Les fidèles de toutes les religions du monde perdent de plus en plus la foi face à la pluralité ou à l'existence plurielle des formes de liberté humaine que leur offre les sociétés modernes et se trouvent dans l'embarras de décider entre le chemin de la foi et celui de la jouissance des biens matériels ou des avantages financiers ouvert dorénavant à toute personne vivant en société sans distinction de critère ethnique, religieux ou culturel. [...]
[...] L'aggravation des inégalités sociales entre les personnes et l'augmentation continue de la pauvreté dans de nombreuses sociétés humaines mettent les fidèles des religions monothéistes et polythéistes dans un état de doute permanent sur la capacité de Dieu ou des dieux à opérer des miracles dans leur vie quotidienne. Le doute des fidèles face à l'absence des miracles ou de l'intervention de la providence dans leur vie quotidienne constitue une épreuve de remise en cause de la doctrine religieuse et de la foi religieuse. Les fidèles cessent de croire de plus en plus à la force de la religion ou à la providence divine car ils se trouvent confronter quotidiennement aux problèmes sociaux dont ils n'auraient pas à résoudre et dont la religion n'apporte aucune solution. [...]
[...] Karl Marx disait que : La religion est l'opium du peuple mais elle cesse de l'être dans ces conditions. Le décalage entre l'accroissement des richesses d'une part et l'augmentation de la précarité sociale de l'autre part du fait de la mondialisation pousse les fidèles de toutes les religions d'avoir un doute relatif sur l'efficacité de la parole contenue dans les livres saints (Bible, Coran, Torah etc ) ou dans la doctrine préconisée par les autres religions à caractère polythéiste. Les fidèles de toutes religions du monde se posent plusieurs questions face à l'accroissement de la misère sociale dans de nombreuses sociétés modernes et surtout face à l'incapacité non pas des autorités étatiques à lutter contre ce phénomène social mais de celle des autorités religieuses représentant le pouvoir de Dieu sur terre de régler ou de lutter contre ce phénomène. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture