Devenir chrétien, Sören Kierkegaard, existence devant dieu, philologues, dogmaticiens, attirance du monde, parole de dieu, évangile, christianisme, religion, église, suivre le Christ, modèle d'Abraham, bible, foi
En parcourant les quelques ouvrages du philosophe danois Sören Kierkegaard, il nous arrive de nous distancer de l'auteur par rapport à sa vision des choses sur le christianisme et sur le "devenir chrétien", de telle sorte que pour l'auteur, il n'y voit que du "négatif" dans tout cela. A-t-il eu un passage à vide durant son enfance ou toute sa jeunesse pour qu'il réagisse comme tel ? En voulait-il à l'Église luthérienne danoise de son époque ?
[...] 70-71. J., Colette, Kierkegaard, la difficulté d'être chrétien, p Ibid. C'est comme le proverbe qui dit que « C'est en forgeant que l'on devient forgeron ». [...]
[...] Il n'a qu'un objectif, celui d'obéir à Dieu par la foi en faisant les choses tout à fait différemment que ce les gens ne veulent pas faire. Pour cela, il place sa confiance en l'Absolu en qui il croit, car plus il sait que plus il raisonnera, moins il croira, et plus il s'éloignera de la foi. Il s'agira donc de se distancer et de renoncer ici à toute matière de la raison. On sait tous à la fin que dans la tristesse, la souffrance, la douleur, il y a une part de joie. [...]
[...] Ainsi pour Kierkegaard, la chrétienté a aboli le christianisme. Il y voit une opposition radicale et fondamentale entre le monde et l'Évangile « Celui qui se cantonne tout à fait dans le monde cesse d'être croyant »[9]. Cette opposition des deux royaumes est fondamentale et structurante dans la pensée de l'auteur. C'est pourquoi Kierkegaard veut que l'Église soit séparée de l'État comme le signale une note des Papirer dans laquelle il se penche sur la question de « l'État chrétien » : « j'entends alors commencer ici même, au Danemark, à noter le prix de l'être chrétien pour faire sauter tout le concept d'Église et d'État » ainsi, tous ses Discours édifiants vont dans le sens contraire de l'Église et de ses prédicateurs qui prêchent plus la consolation et le réconfort, au lieu de prêcher sur quelque chose qui doit faire bouger la société. [...]
[...] Est-ce comme cela qu'il comprend l'Évangile ? Est-ce pour cette raison qu'il a renoncé à une carrière de pasteur ou qu'il se met derrière un personnage (pseudonyme) pour interpeller ses auditeurs ? Qu'entend vraiment Kierkegaard par « devenir chrétien » ? C'est à partir de ses quelques questions que nous tenterons de traverser les pensées du philosophe danois dans sa compréhension d'être un chrétien, et dans une généralité, sa façon de penser le christianisme de par ses efforts à confronter aux exigences chrétiennes les données de l'expérience humaine. [...]
[...] Car « dire » une chose c'est bien, c'est facile, mais la « mettre en pratique », l'« appliquer » c'est autre chose. Ainsi il en est lorsqu'il critique les pasteurs quand ceux-ci prêchent l'évangile de la souffrance (par exemple les Béatitudes). Pour le théologien danois, les prédicateurs de cet évangile doivent d'abord eux- mêmes souffrir ou expérimenter cette souffrance tout en se retirant du monde. Cela fait partie de la vie du chrétien, du croyant et du christianisme. Mais est-ce vraiment ce que Dieu a voulu pour ce monde ? [...]
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