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Vaudou : religion ou sorcellerie ?
La révolution haïtienne a rempli d'effroi les autres colonies européennes et nord-américaines qui dépendaient de leurs esclaves comme main-d'œuvre dans les plantations. À partir de ce moment, les images et les paroles du vaudou, et d'autres religions afro-caribéennes, sont devenues une menace et ont été jugées aberrantes et nuisibles, les associant à la violence, à l'effusion de sang et à la mort, pour lesquelles de nombreux groupes de vaudou ont été brutalement réprimés et tout ce qui était lié au vaudou, était considéré comme tabou.
[...] Pour cette raison, certaines forces mondiales influentes telles que l'Église, les politiciens haïtiens et les scientifiques ont commencé à organiser un récit criminalisant contre cette croyance. Les rites sataniques, les cérémonies carnivores et l'idolâtrie des monstres sont l'image qui a été exportée de l'île vers l'Occident. Mais à la fin du XVIIIe siècle, en Haïti, une révolution d'esclaves a renversé les dirigeants européens et pris le contrôle du pays. La plupart d'entre eux étaient de la religion vaudou contraints d'être baptisés dans le christianisme, et certains de leurs chefs militaires étaient des prêtres qui ont endoctriné et organisé leurs communautés pour lutter pour leur liberté. [...]
[...] La diffamation est punie, dénigrer sa famille, son clan, voler la femme d'autrui ou empêcher injustement quelqu'un de cultiver la terre, entre autres aspects, toujours liés à la nature, à la tribu et à l'unité terrestre-céleste. La pratique du culte Les vaudous, comme nous l'avons mentionné, sont étymologiquement les esprits, qui gouvernent toute la nature. Leurs dieux sont très hiérarchisés et dominent toutes les forces de la nature, rochers, arbres, ruisseaux, lieux, carrefours, mais aussi clans et tribus, nations et individus. Même les morts au sein de la famille continuent aussi de vivre avec les vivants et parmi les vivants, auxquels on peut demander aide et collaboration. [...]
[...] Pendant l'ère coloniale européenne dans les pays africains, des tentatives ont été faites pour supprimer le vaudou et d'autres religions africaines traditionnelles. Cependant, la forte insertion dans leur univers culturel et familial a rendu cette disparition impossible. Aujourd'hui la restauration de ce culte se développe dans tous les pays qui le pratiquent, ayant eu lieu en 1991 dans la ville de Ouidah (Bénin) la première Conférence internationale du Vaudou. Ce dynamisme du vaudou est également suivi par les religiosités qui en sont nées, comme toutes les formes de celui-ci ou de Santeria, qui connaissent un nouvel essor dans les régions d'Amérique du Nord, Centrale et du Sud. [...]
[...] Rappelons que les bases de l'animisme sont le naturalisme et le tribalisme. C'est pourquoi de par sa théologie et son panthéon de dieux et d'esprits subordonnés au père ou dieu suprême, son monde d'ancêtres ou d'ancêtres, aux caractéristiques magiques et divines aussi et en rapport avec la famille, et toute la variété des guérisseurs, la fortune, conteurs, médiums, prêtres, sorciers et sorciers, ainsi que l'unité de vie entre le naturel et le surnaturel, avec pratiquement aucune ligne de démarcation, nous pouvons parler de leur code moral. [...]
[...] Et nous ne parlons que du vaudou, pas des autres religions traditionnelles africaines, très présentes dans ces pays. D'autre part, les enquêtes auprès de la population de ces régions affirment que ceux qui se qualifient de chrétiens sont souvent des pratiquants syncrétiques à la fois du christianisme et des religions africaines, qu'il s'agisse du vaudou ou d'une autre religion animiste traditionnelle. Les pratiquants du vaudou sont presque toujours des individus de capacités économiques, sociales et culturelles moyennes et faibles, bien qu'il arrive souvent que des personnes issues des classes moyennes et supérieures de culture occidentale ou occidentalisée mêlent leurs anciennes traditions aux croyances chrétiennes ou islamiques auxquelles elles se sont converties, vivant souvent dans les deux sphères religieuses et pratiquant des aspects de l'une comme de l'autre en public ou en privé. [...]
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