Croître en grâce, Les étapes de la foi, Fritz Oser, Grâce de Dieu, vivre ensemble, relation entre Dieu et l’humanité
Quand on parcourt la liste des types de grâce, on peut rester avec l'impression que dans une large mesure ils ont été conçus pour définis en rapport avec des problèmes que l'homme peut avoir avec Dieu ou, dans un sens plus positif, pour parvenir à l'union avec Dieu, comme le note J. Garrido. D'un autre point de vue, on note, comme le fait L. Boff, les déterminismes historiques et expérientiels qui ont conduit à l'élaboration de différentes formes de la grâce. Enfin, si la connaissance que l'homme peut avoir de la grâce dérive de son expérience spirituelle de « cette eau céleste qui coule de la source » qu'est Dieu lui-même, les théologiens au cours des siècles ont néanmoins prêté peu d'attention à la croissance en grâce de la personne humaine depuis son enfance – peut-être précisément parce que, au vu de la société patriarcale, les enfants n'étaient guère intéressants. C'est dans le domaine de la psychologie, au 19e siècle, qu'on a commencé à réfléchir sur le développement dans l'enfance – encore pour essayer de régler les problèmes d'adultes –, mais progressivement des pasteurs, surtout des Protestants influencés par la psychologie humaniste, ont commencé à considérer de plus près le développement religieux de l'enfant et, à la suite d'Érik Erikson et Jean Piaget, ont proposé des étapes de la foi. Parmi ces propositions, celle de Fritz Oser est particulièrement intéressante pour une réflexion sur la croissance en grâce, car elle est centrée sur le développement de la relation entre Dieu et l'homme, depuis la toute petite enfance jusqu'à la foi adulte mûre et la sainteté.
[...] Dès le départ, par le Baptême, elle met celui qui l'accueille dans le chemin du salut et de la vie éternelle ; mais l'homme devra s'engager dans un travail sur soi et dans le combat spirituel pour rester sur ce chemin et co-respondre à la grâce donnée. Comme nous l'avons vu avec sainte Thérèse, d'un attachement religieux extérieur, on peut passer à un amour authentique envers de Dieu et le prochain, avec l'aide de la grâce de Dieu. Sur ce chemin et dans ce combat, plus l'homme se connaît et est conscient de sa propre faiblesse, plus il connaîtra le Seigneur et comptera sur Sa présence et le secours de Sa grâce. [...]
[...] Suffi, Dizionario di Mistica, Cité du Vatican, LEV : Il termine mistica indica già un mistero di silenzio eloquente, proprio dell'esperienza religiosa, che trascende il limite del tempo e dello spazio e attinge l'Infinito nel profondo, non per puro ragionamento o per esercizio di devozione, ma per intima percezione d'amore. La sua caratteristica è quella di un accadimento sorprendente, congiunto con una certa passività della persona stessa, che viene attivata e sorpresa da una misteriosa potenza che sopravviene avvolgendola d'ineffabile arcana intensità di amore coinvolgente Cité par A. Peelman, Spiritualité et conscience planétaire dans C. Ménard - F. Villeneuve (éds), Spirituallité contemporaine, défits culturels et théologiques, Montréal, Fides p Pour ce qui suit, cf. D. [...]
[...] Peu à peu, par l'échec, elle se rend compte qu'elle n'arrivera jamais à se convertir. Le moment de sa conversion, à 39 ans, arrive après 18 ans de vie religieuse. Elle en parle au début du chapitre XXIII de sa Vie : A partit d'ici, c'est un nouveau livre, ou plutôt une nouvelle vie. Celle dont j'ai fait le récit avant ma conversion était ma vie ; celle que j'ai vécue depuis est celle de Dieu vivant en moi Nous retrouvons ici l'expression de Saint Paul : Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi (Ga 2,20). [...]
[...] dans cette grande lumière, elle reòoit la grâce du repentir. Elle écrit : J'éprouvais un tel regret d'avoir montré si peu de reconnaissance pour Ses plaies que j'ai cru que mon cœur se brisait Puis, Thérèse conclut son récit : Je crois bien que j'en ai tiré profit, car, à partir de ce jour, mes progrès furent sensibles Parmi les effets, elle note que la grâce de force la rend donc plus libre par rapport à certaines amitiés ; le Seigneur lui donne ordinairement la grâce d'oraison de quiétude et surtout celle d'union qui durait un long moment, et elle ajoute : mon âme devint de plus en plus sensible à la plus petite offense faite à Dieu Tous ces événements ont précédé son œuvre de fondatrice/réformatrice du Carmel. [...]
[...] L'enfant croit que l'Ultime peut être influencée si l'enfant se comporte bien, le prie, etc., agissant pour gagner la faveur divine ou, après avoir commis une transgression, adoucir l'éventuelle punition. La tonalité émotionnelle de cette relation peut être positive ou négative. L'étape 3 est celle de la perspective de l'autonomie absolue et du déisme Dans l'adolescence et la jeunesse, la personne se libère peu à peu de sa dépendance vis-à-vis de l'Ultime. Dans la plupart des cas, un espace, séparé de celui de l'homme, Lui est attribué. La vie personnelle de l'homme n'est plus directement influencée par Lui. [...]
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